Certains estiment ce qui se passe dans le secteur de la santé d’une gravité extrême. Les patients atteints de cancer, déjà meurtris par la maladie, sont abandonnés à leur sort, privés de soins vitaux. En cause,
les appareils de radiothérapie à l’arrêt depuis des semaines dans les centres anti-cancer du pays, notamment celui du d’Annaba.
Des vies sont suspendues derrière ces pannes d’appareils, des familles dévastées et des souffrances prolongées. Pour plus d’informations sur cette situation alarmante, nous avons contacté le professeur Naoun
Lillia, médecin-chef du service radiothérapie qui nous dira : «Cette situation résulte du non-renouvellement du contrat de maintenance avec le fournisseur officiel avec le fournisseur «ELEKTA.»
Cette société suédoise mondiale développe et produit des équipements de radiothérapie et de radio-chirurgie, ainsi que des équipements de gestion clinique pour le traitement du cancer et des troubles cérébraux. C’est le cas du CAC d’Annaba, mais aussi de Tizi-Ouzou, El Oued et Béchar.
Pour Professeur Naoun : «Un budget leur a été alloué et est en cours de validation. Il sera
alloué par les DSP.» Notre interlocuteur dira d’un ton dépité : «Il y’a urgence et nous sommes en train de souffrir avec les malades. Nous ne savons quoi leur dire. C’est très désolant pour des vies humaines.» Pourtant ce dossier traîne depuis le mois d’avril.
Finalement, une réunion est prévue au niveau du ministère de la Santé ayant pour ordre du jour : le financement des contrats de maintenance et accorder des budgets aux DSP et finaliser ce problème.
Ce genre de pannes pénalise lourdement un centre référent en radiothérapie et la guérison des malades. Il faudrait souligner que la radiothérapie est impliquée à titre curatif de 60% des malades cancéreux. Nous y reviendrons…
Par : A.Ighil