La colère des habitants du lotissement Benabdelmalek Ramdane, distant de 7 km du centre-ville de Constantine, est à son paroxysme. Et pour cause, les travaux de revêtement des trottoirs et des routes, qui ne sont pas totalement achevés. Le taux d’avancement du projet serait estimé à 45%, voire moins.
Face à cette situation, ils interpellent le premier responsable de la wilaya, en l’occurrence M. Abdelkhalak Sayouda. Il est le seul, disent-ils, qui est en mesure de relancer les travaux de cet important projet. Le lotissement s’est transformé en un immense «bourbier» à ciel ouvert, affirme un représentant des habitants, visiblement excédé par ces travaux inachevés.
Les autorités locales devraient se pencher sur ces projets inachevés lancés dans les autres parties de la ville, s’est-il exclamé. L’amélioration urbaine de notre lotissement et des autres parties de la ville, poursuit-il, devrait s’inscrire dans la cadre d’une gestion globale de la ville, sans discrimination aucune. «Nous dénonçons, par le biais de votre journal, ces pratiques sélectives qui ne peuvent que cultiver ce sentiment de marginalisation ressenti, aujourd’hui, par les riverains », a tenu à préciser notre interlocuteur. Et d’ajouter, «nous revendiquons juste notre droit à un cadre de vie agréable. Est-ce trop demander, s’est-il interrogé, avec une pointe de désolation. Un avis qu’il partage avec ses voisins.
Face à des travaux qui s’éternisent, au grand dam des riverains, la question demeure certainement posée : à quand le bout du tunnel? La réponse est laissée aux services en charge de ce projet, à savoir la DTP et l’APC de Constantine. Un projet dont l’importance, en termes de désenclavement de cette partie de la ville, n’est plus à démontrer.
Par : A.A