Par : B.N
Lors d’une séance de travail du conseil consultatif du comité consultatif de l’architecture, de l’urbanisme et l’environnement bâti, tenue à la fin de la semaine dernière, une proposition à été avancé portant sur la fermeture et le réaménagement de la rue Ibn Khaldoun, ex-Gambetta en rue commerciale piétonne.
Présidée par le chef de l’exécutif de la wilaya d’Annaba, M. Djamel Eddine Berimi, en présence des responsables locaux, le président de l’Assemblée populaire de la wilaya, le secrétaire général et le président de l’Assemblé populaire communale, cette séance de travail avait pour objectif de discuter des propositions avancées dans le cadre du développement urbanistique du chef-lieu de la wilaya. Le comité en question a décidé de lancer un sondage pour cerner les avis de la population de la wilaya sur ce sujet. La population aura également le droit d’avancer des propositions pour l’améngamenet de la rue Ibn Khaldoun, notamment du fait qu’elle est considérée comme la rue la plus commerçante de Annaba et nécessite une véritable réflexion permettant d’assurer un aménagement adéquat avec ses spécificités historiques et commerciales. Cependant, il suffit de jeter un coup d’œil sur les commentaires des internautes sur le communiqué de presse de la wilaya, diffusé sur sa page officielle sur Facebook, pour constater le niveau qu’avait atteint le manque de confiance des habitants. Il semble que les internautes ne trouvent pas de problème avec l’idée de la fermeture de la rue à la circulation automobile, mais c’est plutôt avec la capacité des autorités locales à gérer ce projet qui représente un problème. La prolifération du commerce informel représente la raison principale du refus manifeste de ce projet. Les internautes estiment que cette décision aura un impact néfaste sur l’endroit, notamment avec l’incapacité des autorités locales à mettre fin aux dizaines de marchés clandestins que compte la commune d’Annaba, au vu et au su des responsables locaux. Autre raison avancée par les internautes, il s’agit de l’embouteillage que peut causer un tel projet au centre-ville, déjà étouffé par la circulation automobile. Il est important de préciser que ce n’est pas la première fois que les autorités locales décident de fermer cette rue. En 2015, les responsables ont pris cette décision au cours de la deuxième quinzaine du mois sacré pour faciliter les échanges commerciaux. Cette décision a été largement contestée, notamment par les commerçants étant donné la prolifération du commerce informel au cours de cette période. Ces raisons semblent être légitimes, notamment si les informations liées à ce projet sont très limitées. Les autorités locales seront tenues de présenter tous les arguments et les solutions nécessaires pour réaliser ce projet.