Le 4 août 2025, nous rendions hommage, dans ces mêmes colonnes, à Da Bachir Lounis, doyen des instituteurs de la ville de Jijel, à l’occasion de son centième anniversaire. Ce lundi 6 octobre 2025, 64 jours plus tard, l’illustre éducateur s’est éteint, laissant derrière lui un héritage empreint de savoir, de modestie et de dévouement.
Né à Jijel en 1925, Da Bachir Lounis gardait en mémoire des souvenirs précieux, comme la pose de la première pierre de la Médersa de Jijel par Cheikh Abdelhamid Ben Badis, son examen de 6ème passé à Blida, ou encore ses années d’élève à Médéa, sous l’enseignement d’un des fils du professeur Mohamed Bencheneb.
Il a poursuivi, ensuite, ses études au lycée de Sétif, aux côtés de personnalités telles que Belaïd Abdeslem, futur ministre, avant de s’envoler en 1951 pour Montpellier, où il a obtenu un diplôme en physique, chimie et biologie.
De retour en Algérie, il a consacré toute sa vie à l’enseignement, d’abord à Beni Foughal, dans la région sud d’El Aouana, puis à Béni Caïd, dans la commune de Jijel. Après l’indépendance, il a continué sa mission d’éducateur en tant qu’enseignant, puis de directeur, notamment dans la région de Constantine, jusqu’à sa retraite en 1986.
Da Bachir Lounis a été inhumé, hier (mardi), au cimetière Sidi Ahmed Amokrane de Jijel. Nos pensées émues et nos sincères condoléances vont à sa famille, à ses proches et à tous ceux qu’il a marqués par son exemple et son engagement.
Par : Fodil S.