Le directeur général du CHU d’Annaba a chargé Mme Lahouasnia Wafaa de coordonner huit (8) unités-clés (Ibn Rochd, Centre anticancéreux, Ibn Sina, Hakim Dorban, Pédiatrie (Sainte-Thérèse), Gynécologie-Obstétrique, Ophtalmologie (Remita Rabah) et Stomatologie-Chirurgie dentaire (Maâchi Sayeh), afin de mettre un terme aux dysfonctionnements, en particulier à Ibn Rochd.
Cette nomination vise à instaurer une gouvernance transversale : harmonisation des circuits patients, standardisation des protocoles et pilotage centralisé des ressources. Son efficacité dépendra toutefois de trois (3) préalables inéluctables : attribution formelle de prérogatives décisionnelles, dotation concrète en moyens (RH, budget, systèmes d’information) et cadre d’évaluation périodique. Sans quoi la mesure restera symbolique.
Opérationnellement, l’urgence porte sur la normalisation des admissions-transferts, l’optimisation des plannings chirurgicaux et la centralisation d’un tableau de bord pour détecter et résorber les goulets d’étranglement. Cliniquement, l’harmonisation des référentiels thérapeutiques, notamment en oncologie et en pédiatrie, doit être co-construite avec les chefs de service.
Si la direction accompagne la coordinatrice d’un mandat clair, de moyens et d’un calendrier d’évaluation, la réforme peut se traduire en gains mesurables pour la sécurité et la continuité des soins. Sans cela, il s’agira d’un correctif administratif de circonstance.
Par : Mahdi AMA