Par : Chaffai Chawki
Après chaque averse, les conducteurs de voitures et les piétons éprouvent des difficultés énormes pour se déplacer. Ces pluies diluviennes laissent apparaitre des nids de poules, des crevasses, des fuites d’eau et un réseau d’assainissement éventrés. C’est la ruralisation du centre-ville de la capitale des Haracta et des cités nouvellement réceptionnées par manque d’aménagements dignes de ce nom.
Ces derniers jours, les élus de l’APC, faute d’argent, ont asphalté quelques rues et ruelles pour permettre aux citoyens de se déplacer aisément, à savoir Souk El Asser, Ain Chouhada, Route de Khenchela, non loin du CEM Fadli Lakhdar et enfin, deux artères limitrophes au cimetière communal, sises route d’Annaba. La ville a besoin d’un plan spécial et d’une enveloppe financière importante pour réaliser un aménagement sérieux pour sauver cette ancienne daira de la clochardisation. Depuis plus de deux décennies, aucune opération de goudronnage n’a été réalisée dans cette ancienne commune dont la population dépasse les 300.000 âmes. Aujourd’hui, la ville du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest est menacée par les inondations, car le projet de réalisation contre les inondations n’a pas donné satisfaction, par conséquent, il est à revoir.
Les eaux pluviales descendent du bosquet d’El Hamlaouia, chariant des pierres, du sable et des matériaux hétéroclites jusqu’à la cité Murienne et tout le carré où se trouve la municipalité. Plus d’une fois, les eaux ont inondé le service de l’état civil et les couloirs de cette institution de l’Etat. Et, devant cette situation alarmante et déplorable, la popuation beidie lance un appel au chef de l’exécutif d’intervenir pour inscrire un nouveau plan de lutte pour la protection de la cité contre les inondations ainsi qu’une inscription pour le goudronnage du centre-ville et de toutes les cités érigées depuis plus 25 à 30 ans, en particulier la SICED, la SONATIBA, les HLM en face de la mosquée El Atik et les 150 logements route de khenchela.