L’interminable progression des constructions illicites a généré une situation exaspérante à la cité Ibn Rochd. Des extensions anarchiques dans les quatre coins de la cité ont déjà porté atteinte à l’aspect général de cette partie de la ville, naguère, verdoyante.
«Des arbres centenaires ont été saccagés à coups d’engins et d’autres ont été déracinés pour paver le chemin devant des espaces pastoraux et des terrains où ont été érigées des bâtisses en béton», a indiqué un habitant du quartier.
Ce dernier a tenu à rappeler que le site est composé d’un nombre impressionnant de pins, de sapins et d’eucalyptus qui forment l’essentiel de sa proximité. Des concentrations semi-urbaines faites de matériaux de fortune et de carcasses de vieux véhicules ont déjà pris le dessus dans certains endroits. Tous ces amas d’objets font, malheureusement, partie d’un procédé coutumier pour l’acquisition, dans un futur proche, du terrain domanial.
Dans cette cité, les constructions illicites sont vendues ou louées à des prix alignés à ceux proposés avec acte notarié.
Par : Abderrahmane.D