Par : I.N.
Les auxiliaires en anesthésie et réanimation de santé publique, relevant du CHU Ibn Rochd d’Annaba ainsi que l’EPSP d’El Hadjar et celui d’El Bouni, ont observé, dans la journée d’hier, un sit-in de protestation au niveau de leurs établissements respectifs dans le but de porter une pression pour pousser les autorités locales et nationales à étudier et répondre favorablement à leurs revendications professionnelles.
Dans une correspondance adressée au chef de l’exécutif local, M. Djamel Eddine Berimi, le bureau local du Syndicat national autonome des auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation de santé publique, SNAAMARSP, explique que ce sit-in de protestation a été décidé suite à la réunion du Conseil national du syndicat le 10 mai et le 21 mai. Ayant eu ras-le-bol de ce qu’ils ont qualifié de « laxisme » adopté par les autorités à leur égard, les concernés ont opté pour une protestation dans le but de faire entendre leurs revendications. Selon une correspondance adressée au ministre de la Santé, le syndicat cerne les principales revendications qui se résument essentiellement en la promulgation d’un décret exécutif portant sur la création d’un institut supérieur national de formation des auxiliaires en anesthésie et réanimation de santé publique. Ces employés réclament aussi le lancement des formations destinées aux employés ayant bénéficié d’une promotion professionnelle. Ces formations devaient être tenues le mois de mars de l’année en cours mais, au grand malheur des employés, ils n’ont jamais bénéficié de ce droit aussi légitime qu’indispensable.
Le même document réclame la publication d’une décision ministérielle portant sur le code de pratique de cette profession, ayant été suspendu depuis 2011 en dépit du fait qu’il y a eu trois réunions étroites tenues dans le but d’étudier ce code. C’est avec un ton marqué par la déception et la colère que les protestataires nous ont décrit l’importance de leurs revendications, notamment avec le développement que connait ce domaine à travers le monde et la nécessité d’actualiser les lois dans le but de suivre le rythme du progrès de la science.
Il est important de préciser que les travailleurs de la santé ont assuré un service minimum, ainsi que la prise en charge des cas urgents au cours de la journée d’hier pour éviter toute sorte de dérive professionnelle.