Par : A.A
De l’avis de tout le monde, la campagne électorale relative au prochain scrutin du 27 novembre 2021 est loin d’attirer les grandes foules d’antan. C’est fini, semble dire le citoyen à Constantine, l’époque où l’on se bouscule pour assister au meeting d’un parti ou d’une formation politique. Le même sentiment de désintéressement est partagé partout. Que vous soyez dans une grande métropole ou dans un petit patelin, la situation est identique ou presque. Les signes de ce peu d’engouement vis-à-vis de ces joutes électorales sont facilement palpables. Il suffit de faire un tour d’horizon à travers les différents panneaux publicitaires placés à l’occasion de cette campagne électorale, pour se rendre compte de ce constat, révélateur de beaucoup de messages qui méritent d’être décryptés. Un constat qui a certainement ses raisons d’être. Tous les signaux sont effectivement au rouge. Le pouvoir d’achat a atteint son plus bas niveau depuis de longues années. Pour exprimer leur désarroi et leur frustration des jeunes, et d’autres moins jeunes, ont préféré passer à un autre stade de la « révolte ». Ils ont tout simplement décidé de saccager carrément ces panneaux et ne plus se contenter de déchirer les affiches des candidats. Une scène à laquelle nous avons impuissamment assisté. Une scène ou plutôt un acte résumant, on ne peut mieux, tout le ras-le bol d’une jeunesse profondément blasée. Celle-ci ne croix plus, à dire vrai, aux belles promesses, maladroitement exprimées par la classe politique. Difficile de faire mieux dans une conjoncture ne favorisant nullement l’exercice de la politique.