Le Conseil des ministres a approuvé, lors de sa réunion, tenue dimanche, sous la présidence de Abdelmadjid Tebboune, des augmentations de 10% au profit des retraités percevant des pensions inférieures ou égales à 20.000 DA, et de 5% pour les retraités percevant plus de 20.000 DA.
Aussitôt l’annonce faite, l’Organisation nationale des retraités algériens (ONRA), affiliée à la Caisse nationale des retraités ( CNR ), que préside Mme Fatma Zohra Haribi, a réagi, saluant la décision, mais exprimant sa déception par rapport aux taux de l’augmentation jugés en deçà des attentes.
«L’Organisation nationale des retraités affiliés à la Caisse nationale de retraite a pris connaissance, avec un grand intérêt, des décisions émanant du Conseil des ministres relatives à l’augmentation des pensions et allocations de retraite», a indiqué l’Organisation dans un communiqué.
«L’organisation salue toute mesure visant à améliorer les conditions de vie des retraités», a-t-elle ajouté, soulignant, toutefois, que «ces pourcentages annoncés, bien qu’ils constituent un ajustement de la valeur de la pension, ne répondent pas au niveau des attentes et des espoirs exprimés par l’ensemble des retraités, notamment au regard des défis actuels liés à la vie quotidienne et à la détérioration continue du pouvoir d’achat due à la hausse des prix».
«Les retraités aspirent à des augmentations plus importantes et plus généreuses, proportionnelles aux sacrifices qu’ils ont consentis pendant de longues années au service de la nation», a conclut l’organisation, mettant l’accent sur le fait que «les espoirs étaient placés dans des hausses susceptibles d’avoir un impact tangible sur le niveau de dignité de vie qu’ils méritent».
Ainsi, tout en enregistrant «avec satisfaction l’orientation vers l’octroi du taux le plus élevé (10 %) en faveur de la catégorie à faible revenu, ce qui constitue une application du principe de solidarité nationale», l’ONRA exprime «sa déception quant au fait que le taux de 5 % accordé à la majorité des retraités demeure insuffisant pour faire face aux charges de la vie quotidienne».
Par : Elyas Abdelbaki












