Parmi les universitaires et diplômés du secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels, 450 porteurs de projets ont bénéficié, durant l’exercice écoulé, du soutien financier de l’ANGEM (Agence nationale de gestion du microcrédit), selon Mohamed Imed Benghalia, chargé de la cellule de communication. Durant la même période, 800 postes de travail ont été créés. «Toutes les catégories sociales, notamment les personnes confrontées aux défis sociaux, sont concernées par les prestations de services de l’agence», a tenu à préciser notre interlocuteur.
Pour rappel, ce dispositif de soutien à l’emploi des jeunes permet deux formules de financement, dont une avec le concours des 5 banques publiques, à savoir la BNA, la BDL, la BEA, la BADR et le CPA. La première formule est liée aux prêts pour l’achat de la matière première. Il s’agit de microcrédits non rémunérés, qui ne dépassent pas les 100.000 DA, octroyés directement par l’ANGEM au titre de la formule précédemment citée. Ces prêts sont destinés à financer celles et ceux qui disposent d’un petit équipement et outillage, mais qui sont dépourvus de moyens financiers pour acheter la matière première et relancer leurs activités.
Quant à la seconde formule, dite de financement triangulaire (ANGEM-Banque-Promoteur), elle concerne les crédits accordés par la banque et l’ANGEM au titre de création d’activité, tout court, via l’acquisition de matériels, de matières premières de démarrage et au paiement, à la fois, des frais nécessaires au lancement de l’activité choisie par le promoteur. Le montant du projet est plafonné à 1.000.000 DA. Celui-ci devrait être, prochainement, revu à la hausse, selon Noureddine Ouadah, ministre de l’Economie de la connaissance, des Start up et des microentreprises.
Par : A.A












