Le quartier des 134 logements ruraux de Khaled Ben El Walid, situé à Bouzaaroura, commune d’El Bouni, fait face à une série de dysfonctionnements qui pèsent lourdement sur la vie quotidienne des habitants. Réagissant aux plaintes répétées des résidents et du tissu associatif local, une visite a été effectuée sur les lieux afin d’évaluer l’étendue des problèmes.
Les habitants dénoncent d’abord l’absence de raccordement au réseau de gaz naturel, alors même que la conduite principale passe à proximité immédiate des habitations. Cette situation contraint plusieurs familles à recourir encore aux méthodes traditionnelles de chauffage et de cuisson, avec les risques que cela implique.
À cela s’ajoute le non-raccordement de dizaines de logements à l’électricité, malgré le paiement préalable des frais liés aux compteurs. Plusieurs foyers se retrouvent ainsi plongés dans l’obscurité, dépendant de solutions provisoires souvent dangereuses.
Le manque total de travaux d’aménagement interne du quartier accentue les difficultés. Les voies restent non aménagées, rendant la circulation compliquée, notamment en période de pluie. Les habitants constatent également la dégradation avancée du réseau d’assainissement : les eaux usées débordent régulièrement sur les routes, constituant une nuisance majeure et un risque sanitaire sérieux.
Autre source d’inquiétude : le retard dans la réalisation du mur de soutènement prévu, ce qui expose plusieurs habitations aux dégâts causés par les eaux pluviales et les glissements de terrain. Certaines maisons auraient déjà subi des infiltrations et des détériorations.
Enfin, de nombreux bénéficiaires attendent toujours la régularisation de leurs actes de propriété, un blocage administratif qui retarde la sécurisation juridique de leurs logements. Ces problèmes, cumulés au fil des années, plongent le quartier dans une situation précaire, loin des conditions de vie auxquelles les habitants aspirent. La population espère désormais une prise en charge rapide et efficace afin de retrouver un cadre de vie digne.
Par : I.S









