Depuis une année, la gestion de l’eau a été, tout le temps, critiquée par les autochtones. Sur les réseaux sociaux, des citoyens assoiffés et privés de ce liquide vital, ont fait appel au premier responsable de l’ADE afin de trouver une solution à leur calvaire hydrique. Ces coupures, en été comme en hiver, selon ce responsable, sont dues à la vétusté de la canalisation détériorée en fer ou en fonte et datant de plusieurs années, nécessitant une rapide réhabilitation pour éviter ces grosses pertes d’eau.
Les besoins de la ville d’Ain Beida dépassent les 18.000 m3, alors que ses réservoirs ne reçoivent, du barrage d’Ourkis, dans la daïra de Ain Fakroune, que 12.000 m3 seulement, dont une partie alimente la commune de Berriche, une localité située à 13 km de la capitale des Hracta.
Dans cette grande ville de l’Est, les colporteurs d’eau imposent leurs prix (la citerne livrée à domicile à 1.500 et 2.000 DA) aux pauvres citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer. Certains s’alimentent à partir des source d’eau situées à la périphérie de la ville, d’autres des puits séculaires chez certains particuliers de la cité Murienne.
Dans le même cadre, la demande des citernes de différents volumes et formes a triplée par rapport aux années passées. Ces panne d’eau et ces ruptures récurrentes vont perdurer encore des mois, car l’achèvement des travaux de réhabilitation du réseau d’AEP ne sont pas achevés à ce jour. La lenteur dans les réalisations en est la cause, selon des riverains qu’on a approchés à El Moustakbel, route de Khenchela, et d’autres cités. En outre, il ne faut pas oublier les fuites d’eau enregistrés sur plusieurs points, qui sont responsables des pertes de quantité de ce liquide vital.
Par : Chaffai Chawki









