Dans le cadre de ses visites d’inspection des différents chantiers, surtout dans les zones d’ombre, le wali de Souk-Ahras, M. Lounes Bouzegza continue de sillonner, en compagnie du P/APW, du S/G de la wilaya ainsi que certains directeurs de l’exécutif, les communes de la wilaya afin de pouvoir s’enquérir de la situation des projets en cours de réalisation dans les zones d’ombre pour mieux situer et identifier les problèmes et, éventuellement dégager les solutions aux préoccupations soulevées. Dans la commune de M’Daourouche, première étape de sa visite, le wali a inspecté le projet d’aménagement extérieur de la piscine semi olympique, une infrastructure sportive dont les travaux sont en phase finale, ce qui permettra aux petits de cette localité cataloguée comme zone des Hauts-Plateaux de s’adonner à un sport longtemps réservé à une certaine catégorie de personnes. Au niveau du chantier des 500 logements AADL, le chef de l’exécutif a sommé le responsable de l’entreprise de faire un effort afin de combler le retard dans la réalisation de ces logements location-vente qui accuse un grand retard. Ce chantier, faut-il le rappeler, devait être réceptionné après 28 mois, or jusqu’au jour d’aujourd’hui le taux d’avancement des travaux n’a pas dépassé les 21% depuis la date de lancement des travaux en 2014. Le S/G a exigé un planning de l’avancement des travaux afin de suivre l’évolution du chantier. À Ain Hadjar, le wali a inspecté la salle de soins après sa réhabilitation. Cette localité de 1.810 âmes a bénéficié de deux projets d’ouverture de pistes, l’un reliant mechta Zeraoui et le chemin de wilaya n° 8 sur 4 km et l’autre reliant mechta Belhouchet au chemin de wilaya n° 8 sur 1 km. Toujours à Ain Hadjar, il a été proposé à la réalisation d’un terrain de proximité. À Madaure, il a été retenu la réalisation d’une AEP au profit de 30 familles des mechtas d’Ouled Zirrhom et mechta Laghraba.
À Ouled Si Moussa, dans la commune de Ragouba, une localité de 2.000 habitants, le wali a mis en service l’approvisionnement en gaz naturel au profit de 571 foyers. Le branchement au gaz dans les zones d’ombre a, en l’espace de 5 mois, vu le raccordement de 10.000 foyers pour une enveloppe de 382 milliards de centimes. Toujours dans la localité de Ragouba, Lounes Bouzegza a inspecté les travaux de réalisation d’un lycée de 800 places pédagogiques et 200 demi-pensionnaires. Cette infrastructure scolaire, qui entrera en service en 2022, mettra fin au calvaire des enfants de cette localité dont une moitié est scolarisée à M’Daourouche et l’autre moitié à Tiffech. Dans la commune de Tiffech et au lieudit mechta Draa el Mithane, le chef de l’exécutif a donné le coup d’envoi des travaux de raccordement au gaz naturel qui, après 6 mois, fera bénéficié 102 foyers de cette énergie propre. Dans les différentes mechtas de la daïra de M’Daourouche, visitée ce lundi, les revendications des citoyens ont tourné autour des ouvertures de pistes, au raccordement au gaz naturel, à l’approvisionnement en eau potable et à l’habitat rural. Lors de cette sortie sur le terrain, le wali a indiqué que les zones d’ombre font désormais l’objet d’un suivi rigoureux afin d’achever et réceptionner certains projets avant la fin de l’année. Il a affirmé que les zones d’ombre sont l’une des priorités des hautes autorités du pays et, par conséquent, la priorité des autorités des responsables locaux et que tous les efforts seront consentis pour un développement local, synonyme de l’amélioration du cadre de vie des citoyens. Dans chaque mechta visitée, Lounes Bouzegza a écouté avec attention les préoccupations des habitants prenant séance tenante des décisions importantes tels que l’approvisionnement de certaines mechtas au gaz propane dont une enveloppée de 10 milliards de centimes a été dégagée à cet effet ou encore l’octroi de quotas supplémentaires de l’habitat rural. Le logement rural, faut-il le rappeler une fois de plus, a connu une véritable réussite dans la wilaya. Les mécanismes nécessaires mis en œuvre par le wali de Souk-Ahras, le suivi judicieux, rigoureux et pesant sur le terrain ont permis aux projets destinés aux zones d’ombre de voir le jour.
Farrouki Hocine