Par : I.N
Une enveloppe financière estimée à plus de 130 milliards de centimes a été consacrée à la réalisation de la deuxième tranche des projets conçus pour les zones d’ombre de la wilaya d’Annaba, dont les travaux seront amorcés à partir du mois de mars prochain.
Il s’agit, selon le chef de l’exécutif de la wilaya, M. Djamel Eddine Berimi, d’environ 159 opérations qui seront concrétisées, à partir du mois de mars dans le cadre du développement des zones d’ombres. Ainsi, un total de 89 opérations sera dédié aux projets de raccordement de ces régions aux réseaux d’électricité, de gaz naturel, d’eau potable et d’assainissement.
Il s’agit également de moult opérations destinées à la réhabilitation et l’aménagement des voiries, l’installation de l’éclairage public, l’aménagement urbain et la dotation des établissements scolaires en moyens nécessaires, tels que le transport scolaire et les salles d’études.
Pour rappel, la première tanche du projet, élaboré et concrétisé au cours de l’année dernière dans le cadre du développement des zones d’ombre de la wilaya d’Annaba, a nécessité une enveloppe financière de 166 milliards de centimes.
Il convient de préciser, dans le même contexte, que le chef de l’exécutif avait fait savoir, au cours d’une de ses visites de travail et d’inspection, effectuée l’année dernière, que les services de la wilaya ont recensé 110 zones d’ombre à travers 11 communes.
C’est en effet un chiffre qui laisse perplexe. 110 zones d’ombre recensées dans la quatrième grande ville d’Algérie. Cette déclaration a été faite lors de sa visite effectuée à la commune d’Ain Berda, plus précisément dans la région de Kolea, où on entend les préoccupations des résidents, réclamant un tant soit peu de moyens pour pouvoir bénéficier d’une vie digne.
Dans cette région isolée, les habitants n’avaient même pas accès à l’électricité. Selon le directeur de l’énergie de la wilaya d’Annaba, le réseau de distribution publique MT le plus proche de cette région se situait à une distance estimée à 10 kilomètres.
Le chef de l’exécutif avait instruit les responsables locaux d’assurer le raccordement immédiat de cette région aux réseaux d’électricité mais aussi de gaz naturel et d’eau potable. Il avait, par ailleurs, consacré une enveloppe financière de 21 milliards de centimes pour la réhabilitation de l’axe routier menant de Sidi Aïssa à la commune de Chorfa.
En ce qui concerne la commune d’El Eulma, des opérations de revêtements des routes et de réalisation d’un puits pour assurer l’accès à l’eau potable ainsi que l’électricité ont été effectuées.