Par : Hamid Baali
Ce site, créé dans les années 90, implanté sur les hauteurs du chef-lieu de wilaya aux abords de l’université 8 mai 1945, relevant de l’agence foncière de Guelma qui avait vendu des centaines de lots à des familles, essentiellement des émigrés, commerçants, fonctionnaires et professions libérales, souffre de carences avérées qui pénalisent les résidents qui aspirent pourtant à une meilleure qualité de vie. En effet, les urbanistes auraient négligé les voies de communications, engendrant un handicap aux familles lors de leurs déplacements.
Dans ce contexte, quelques citoyens de ce lotissement des 1.000 logements se sont rapprochés de Le Provincial afin d’exposer leurs préoccupations aux autorités locales. L’un d’eux, un sexagénaire, visiblement irrité par le silence affiché par les élus locaux, nous affirme : ” Nous habitons dans une zone d’ombre et il est vital que le chef de’ l’exécutif de wilaya se penche sur notre calvaire quotidien. A titre illustratif, l’accès au lycée est fastidieux car les lycéens doivent impérativement emprunter des escaliers, puis une piste boueuse sur plusieurs centaines de mètres. Imaginez leurs souffrances et l’état de leurs chaussures et vêtements ! “.
Un autre intervenant, un commerçant, poursuit : ” Les canaux souterrains d’évacuation des eaux pluviales qui traversent notre lotissement ont pénalisé un projet d’investissement en cours de réalisation dont les travaux de terrassement ont engendré un obstacle pour les véhicules et les piétons. Nous endurons un certain isolement puisque nous sommes obligés de recourir à de contraignants détours pour nous rendre à nos logements ou vers le boulevard desservant l’Université 8 mai 1945, car les routes carrossables font défaut. Nous saisissons cette opportunité pour interpeller les élus locaux dont la mission est de veiller à la qualité de vie de leurs administrés. Nous les invitons instamment à venir constater de visu les dysfonctionnements et les carences que nous subissons depuis tant d’années ! Nous revendiquons la réalisation de voies d’accès pour assurer une libre circulation des habitants et permettre de fluidifier le boulevard desservant la cité du 19 juin et l’université ! “.
D’autre part, nos interlocuteurs se plaignent de la carence du ramassage des ordures ménagères, car les camions-bennes relevant de la commune sont aux abonnés absents. Ils soulignent que les riverains sont dans l’obligation d’emporter les sachets de déchets qu’ils mettront dans des bacs des autres quartiers de la ville. Ils se plaignent du manque de sécurité engendré par les squats opérés dans des constructions inachevées par des bandes de délinquants qui s’adonnent à des activités répréhensibles. Le renforcement de l’éclairage public et la présence des services de sécurité sont réclamés par les résidents des 1.000 lots qui espèrent l’intervention personnelle du wali.