Par : Adem Allaeddine
Une rencontre-débat sur les violences commises sur les ascendants en particulier a été dernièrement organisée par les services de la DAS. 87 cas parmi les parents victimes de violences commises par leurs propres enfants, ont été enregistrés l’année écoulée, selon les initiateurs de cette journée d’étude. Un constat auquel nous adhérons. Et si la loi, en termes de répression, est sévère lorsque les ascendants en général, sont victimes d’actes de violence perpétrés par les enfants, le bilan des affaires traitées, ces dernières années, par les services de la police et de la Gendarmerie nationale est sans cesse croissant. Selon de nombreux spécialistes en sociologie urbaine, il s’agit d’un indice de taille sur la dissolution de notre échelle de valeurs sociales, voire humaines. Des spécialistes qui tirent aujourd’hui la sonnette d’alarme sur les proportions inquiétantes qu’a prises le phénomène de la violence au sein de notre société. Un phénomène lié à un autre plus ravageur. Et c’est souvent sous l’effet de la drogue et des psychotropes que le jeune passe à l’acte et porte atteinte à l’intégrité physique et morale de ses parents. Les séquelles laissées par cette forme de violence sont irrémédiables, psychologiquement parlant. Les parents acceptent mal, affirment à la fois les psychologues et les juristes, qu’ils soient victimes de violences commises par leurs propres enfants. Toutes les religions du monde sont unanimes sur la gravité d’un tel acte. Et une seule rencontre de sensibilisation sur le sujet ne peut suffire. Une rencontre qui en appelle certainement d’autres.