Par : I.N
Ça été avec un immense plaisir que le public de la poétesse Meriem Akroun ait assisté, dans l’après-midi d’hier, au niveau de la bibliothèque Berkat Slimane, à la séance de vente-dédicace de son livre intitulé « La plume des souvenirs » paru chez « Tira éditions » et préfacé par le prix Mohammed Dib 2020, l’écrivain poète et journaliste Mustapha Benfodil.
Après avoir publié « Hymne à la vie » et « Face à la mer », la jeune poétesse a décidé de franchir un nouveau pas en se lançant dans le « monde des écrivains » pour qu’on puisse découvrir l’autre facette de Meriem : la facette de l’auteure.
Tout comme les héros de ses fictions, Meriem Arkoun, la jeune écrivaine d’Annaba ne cède jamais devant la fatalité. Dès sa naissance, en 1984, la vie lui réserva un long combat qui va l’amener à forger la personnalité qui est désormais la sienne. Enfant déclaré mort-né et réanimé après trois minutes, Meriem utilise son deuxième souffle de vie lors d’un parcours fait de combats, de déceptions mais aussi de victoires, sans jamais renoncer à ce qui fait son âme d’enfant : l’amour de la poésie et de l’écriture. Atteinte d’une Infirmité motrice cérébrale (IMC), Meriem n’aura pas la chance de suivre des cours comme tout le monde, mais elle profitera, tout de même, durant plus de 20 ans de cours prodigués à domicile par des enseignants professionnels de langue française, d’anglais, de littérature et d’histoire.
Mme Arkoun sort son premier recueil de poésie « Hymne à la vie » en 2006, puis dix ans plus tard « Face à la mer », avant de se lancer cette année à l’écriture de nouvelles, avec la sortie de « Les plumes des souvenirs ».