Les délais fixés pour le recueil des candidatures pour la présidence de l’USM Annaba ont expiré sans enregistrer la moindre candidature, a-t-on appris samedi auprès de ce club de Ligue 2 de football.
Cette situation plonge la famille du team annabi dans le doute et renvoie aux calendes grecques le lancement des préparatifs du nouvel exercice 2023-2024, dont le coup d’envoi du championnat du deuxième palier est prévu pour le 22 septembre, prévient-on de même source.
L’USM Annaba vient de connaitre la démission de son président Yahia Boumaaza suite à une grande pression des supporteurs du club qui ont vivement manifesté en demandant le départ de tous les anciens dirigeants.
La démission du président, présentée au cours d’une assemblée générale ordinaire, a conduit à l’installation d’une commission de recueil des candidatures, sauf qu’aucun membre de l’assemblée générale ne s’est manifesté pour prendre le relais du président démissionnaire.
Selon la même source, cette situation exige “l’intervention des autorités locales en vue de la mise en place d’un directoire pour gérer les affaires du club”.
L’interdiction de recrutement, quelle solution ?
Il est évident que les dettes du club envers la CNRL et l’interdiction de recruter constituent le grand problème pour amorcer la nouvelle saison. Les dettes du club au niveau de la Chambre nationale de résolution des litiges de la Fédération algérienne de football avoisinent 15 milliards de centimes. Le club n’a évidemment pas les moyens de payer pour lever l’interdiction de recrutement qui pénalise l’équipe.
Cette sanction empêche l’USM Annaba d’avoir des ambitions en vue de la saison prochaine, car sans de réels renforts, le club ne peut pas aspirer à jouer les premiers rôles la saison prochaine. Les autorités locales ont promis de faire de leur mieux pour trouver une solution à ce problème afin de lever l’interdiction de recrutement et permettre au club de souffler quelque peu avant de se projeter dans la prochaine saison.
MN