Les stocks de poches de sang s’amenuisent encore à Annaba, où la situation inquiète le corps médical, mais également les patients qui sont souvent dans l’obligation de solliciter des membres de leurs familles pour un don sang en cas de besoin. La situation est encore plus inquiétante pour les personnes aux groupes sanguins rares, à l’instar des O- et des A- qui sont les premiers à être impactés par ce manque de solidarité.
Plus que jamais, le Centre de transfusion sanguine de la wilaya est en quête des donneurs de sang réguliers, devenus rares depuis quelque temps. Ainsi, il est important de garder à l’esprit que 5 points de collecte réguliers sont en service pour le don de sang,
Il s’agit des Centres de transfusion sanguine Ibn Rochd, Ibn Sina au niveau de l’hôpital «Mère-Enfant» d’El Bouni, la nouvelle Banque de sang dans la même commune, ainsi qu’à l’hôpital spécialisé (EHS) El Hadjar. Sans oublier, aussi, l’Unité mobile de collecte de sang qui sillonne la ville au contact des citoyens.
La DSP continuent d’en appeler à la générosité des citoyens pour prendre le temps de faire un don du sang. Les réserves sont, en effet, fragiles actuellement, alors que ce geste doit être réalisé tout au long de l’année. Il est, donc, fait appel à la population en vue d’accomplir cette salvatrice opération. À l’exception des membres des familles qui viennent donner leur sang à leurs proches, les donneurs ne se poussent pas au portillon.
Il faudrait rappeler que la baisse de don de sang est un phénomène récurrent dans la wilaya d’Annaba en raison de l’avilissement significatif des donneurs bénévoles, en chute libre d’année en année.
Selon une source hospitalière, les réserves de la Banque de sang peinent à dépasser la barre des 20.000 poches par an ; alors que les patients, dépendant du don de sang, sont en constante progression, sans compter les besoins des urgences chirurgicales.
Il faudrait savoir que la wilaya d’Annaba, selon les derniers chiffres, compte plus de 3.000 insuffisants rénaux. Ainsi, la situation est dramatique.
Par : M. L