L’état de dégradation ne cesse de ronger le tissu urbain de la deuxième ville de la wilaya de Constantine, El-Khroub ! A titre indicatif et non limitatif, il se manifeste à travers l’avancée de la clochardisation de l’état d’un tronçon du trottoir, situé au centre-ville, juste à côté de la « vitrine » de la société, en l’occurrence, le tribunal.
Ce qui n’a pas pour autant susciter la réaction de l’APC, dans son déphasage, faut-t-il le préciser, avec la vie de « ses » administrés. Et encore moins de ses services techniques des travaux, de l’urbanisme et de la Police de protection de l’environnement, en dépit de ses nombreuses entreprises communales « budgétivores » et de leurs moyens humains, matériels et logistiques…
En effet, sur ce sujet précis, l’entreprise de réfection des trottoirs et routes, (EASR) socialisée pour ce créneau d’intervention, s’adonne à la dilapidation des deniers publics pour d’autres fins. Des milliards auraient été gaspillés pour l’achat de matériels neufs n’ayant aucun rapport avec le métier de l’entreprise. Il s’agit de l’acquisition des machines destinées pour les métiers de la menuiserie et de la ferronnerie.
En conséquence, cet état déplorable du tissu urbain qui remonte à des décennies perdure encore à travers toutes les mandatures municipales passées et celle présente en exercice ou tous les élus étaient avisés. Un bon nombre a traversé ce tronçon de chemin pour se diriger vers le tribunal dont le dernier, de très récente date, n’est autre que l’élu de l’exécutif municipal en charge des services techniques et ses fonctionnaires poursuivis pénalement!
Pendant ce temps, les habitants et les piétons très nombreux endurent le calvaire en traversant ce bout de chemin devenu impraticable surtout par temps pluvieux. Il charrie boues et gadoues avec les conséquences sur leurs vêtements propres salis et leurs chaussures « usées plus tôt », en plus des risques de chute pour les personnes âgées et malvoyantes et ce, dans l’indifférence totale des autorités compétentes.
Hamid Daoui