L’Algérie serait une clé dans un probable dénouement de la guerre que mène l’entité sioniste contre le peuple palestinien à Ghaza et en Cisjordanie. A en croire, de nombreux médias étrangers, l’idée d’impliquer Alger dans ‘’un plan d’arrêt’’ du conflit, serait déjà sur la table de plusieurs pays dont l’Arabie Saoudite, qui aurait l’assentiment tacite de plusieurs capitales occidentales.
Et si certains des chefs du Hamas avaient la possibilité de s’exiler en Algérie ? En effet, selon certaines sources, Mohammed Deif et Yahya Sinwar pourraient, sur l’initiative de l’Arabie Saoudite, se rendre du côté d’Alger, et ce, grâce aux bonnes relations qu’entretient le pays avec le Qatar et l’Iran.
Depuis le début de la guerre entre le Hamas palestinien et Israël, la communauté internationale tente de trouver une porte de sortie pour mettre fin au conflit. L’Arabie Saoudite, particulièrement impliquée, a récemment proposé un plan, qui permettrait à certains dirigeants du Hamas, dont font partie Mohammed Deif et Yahya Sinwar, de quitter la Bande de Gaza, pour se rendre en Algérie.
Le plan de l’Arabie Saoudite
Selon Riyad, cette sortie pourrait aider à mettre fin au conflit qui règne actuellement sur place. Mais pourquoi l’Algérie ? Tout simplement parce que le pays entretient de très bonnes relations avec le Qatar et l’Iran. Ces deux nations, qui disposent de capacités sécuritaires très importantes, pourraient alors, en collaboration avec Alger, contrôler les activités de ces dirigeants et s’assurer qu’ils respectent les règles imposées à leur encontre.
Deux autres options sont actuellement étudiées
Une seconde piste étudiée, pour aider à mettre fin au conflit qui sévit actuellement dans la Bande de Gaza et qui, selon certains décomptes, a déjà fait plus de 20.000 morts, est le déploiement de forces arabes de maintien de la paix à Gaza (sous l’égide des Nations Unies). Enfin, une troisième option serait de créer un gouvernement de transition, réunissant tous les grands partis politiques gazaouis :
- le Fatah,
- le Hamas,
- le Jihad islamique.
Ce conseil mélangeant les différents horizons politiques locaux sera chargé de gérer la région sur une période de 4 ans, date à laquelle des élections présidentielles et parlementaires devront avoir eu lieu (ce qui serait une première depuis 2007). À l’heure actuelle, aucune de ces solutions ne semble toutefois faire l’unanimité et de nombreuses discussions sont encore en cours.
Mais c’est faire preuve de naïveté ou carrément méconnaitre les dirigeants algériens que d’apporter du crédit à pareils stratagèmes qui cachent mal, les véritables desseins de cette potentielle sollicitation. Pour l’Algérie, la cause Palestinienne est Une et indivisible et ne saurait faire l’objet d’un quelconque marchandage qui allégerait les inquiétudes de pays ouvertement acquis aux desideratas de l’entité sioniste qui joue sa survie dans cette sale guerre qu’elle mène contre des civils. En outre, pourquoi les dirigeants du Hamas, jugés terroristes et ‘’encombrants ’’ au Qatar, ne le seraient-ils pas en Algérie ?
D’ailleurs, le gouvernement algérien n’a pas réagi à ces rumeurs.
C’est dire tout le crédit qu’il porte à cette ‘’initiative’’.
M.C / Agences