La Ligue Algérienne des droits de l’Homme (LADH), bureau d’Annaba, a récemment annoncé une avancée majeure dans le dossier de l’affaire du projet des 650 logements participatifs aidés (LPA) de Berka Zarga. Cette nouvelle encourageante découle de l’intervention décisive du député Reda Omran, qui a réussi à obtenir un ordre de service pour l’évaluation du projet par l’expert désigné, dès le début de la semaine prochaine.
Il est crucial de souligner qu’un des principaux obstacles à la résolution de cette affaire est lié à l’absence de désignation effective d’un expert pour réévaluer le projet. Malgré la décision prise lors d’une réunion officielle présidée par le wali, le 28 septembre 2023, soit il y a plus de six mois, l’expert désigné n’a pas pu s’acquitter de sa mission faute d’obtenir un ordre de signification (ODS).
Ces développements positifs sont survenus suite à une rencontre avec M. Reda Omran, au cours de laquelle tous les détails du dossier lui ont été exposés. Celui-ci s’est engagé fermement à intervenir pour résoudre cette situation et à éliminer les injustices subies par les 650 familles concernées. Il a également promis de rencontrer, prochainement, le wali pour discuter de cette affaire. En outre, le député a assuré qu’il mobiliserait tous les moyens nécessaires, tant qu’au niveau ministériel qu’ailleurs, notamment en s’adressant au Premier ministre, pour accélérer le règlement de ce dossier.
Il convient de noter que les souscripteurs au projet des 650 logements LPA de Berka Zarga ont, récemment, organisé un sit-in devant le siège du projet à la localité citée, pour exprimer leur mécontentement. Une démarche qui a été répétée à maintes reprises. Ils réclament une solution à leur problème et dénoncent l’opacité qui entoure le projet. Lancé en 2013, ce dernier a vu toutes les procédures administratives et financières finalisées. Les souscripteurs ont dû s’acquitter de tous les paiements, espérant recevoir leurs logements dans un délai de deux ans. Cependant, en plus des retards considérables dans la réalisation du projet, ils se retrouvent désormais contraints de rembourser des prêts contractés auprès des banques pour des logements qu’ils risquent de ne jamais obtenir. Il est également alarmant de constater que le taux d’avancement du projet n’a pas dépassé 30% selon les statistiques, et qu’il est à l’arrêt depuis 2017.
Par : I.S