Les éléments de la Gendarmerie nationale ont arrêté, avant-hier, aux alentours de 15h, le père de la défunte championne de karaté Amel Boucharaf. Cette arrestation fait suite à l’apparition de preuves accablantes l’incriminant d’avoir délibérément incendié son domicile, causant ainsi la mort de sa fille aînée, de sa fille cadette et de son épouse.
Le suspect principal, identifié par les initiales de B.F., est un entraîneur de karaté âgé de 57 ans. Il a été interpellé par les forces de la gendarmerie de Berka Zarga. Les autorités ont immédiatement pris les mesures légales nécessaires en vue de son transfert à la justice. Le présumé coupable, B.F., doit comparaître devant le procureur de la République et le juge d’instruction du tribunal d’El-Hadjar pour répondre des charges retenues contre lui.
Les faits remontent au 19 juillet 2021, lorsque les services de la Protection civile d’El-Bouni ont été alertés pour un incendie dans la maison d’Amel Boucharaf. Les pompiers se sont rapidement rendus sur les lieux pour éteindre les flammes qui ont ravagé l’ensemble de l’habitation. Les victimes, Amel Boucharaf, sa mère et sa sœur cadette, ont été transportées à l’hôpital Ibn Sina pour des soins d’urgence. Mais, elles ont succombé à leurs blessures graves causées par des brûlures de troisième degré.
La brigade de la Gendarmerie nationale de Berka Zarga a alors ouvert une enquête approfondie pour déterminer les circonstances et les motivations de cet incendie. Les premières conclusions des investigations ont révélé que le feu a été provoqué intentionnellement. À l’époque, le principal suspect, B.F., a été interrogé et a nié toute implication ou connaissance de l’auteur de ce crime odieux.
Cependant, près de trois ans après les faits, de nouvelles preuves matérielles ont conduit à son arrestation, confirmant son implication dans l’incendie volontaire ayant entraîné la mort de sa femme et de ses deux filles. Les autorités poursuivent leurs investigations et le suspect sera présenté aujourd’hui devant le tribunal d’El-Hadjar pour la suite des procédures judiciaires.
Par : Ikram Saker