Par : Hamid Baali
Le chef-lieu de wilaya bénéficie d’un transport urbain qui couvre efficacement les besoins des usagers qui ont l’opportunité de regagner leurs lieux de travail, leurs établissements scolaires, d’effectuer leurs emplettes dans les marchés et supérettes et de régler leurs problèmes personnels. En effet, la direction des transports a prévu 8 lignes dont le parc totalise plus de 150 minibus du secteur privé astreints à un cahier de charges censé répondre aux besoins de la population qui privilégie ce moyen de locomotion économique puisque le ticket est de l’ordre de 25 dinars.
Cependant, des carences perturbent les citoyens qui sont souvent pénalisés car les horaires du transport urbain ne sont toujours pas respectés par certains conducteurs qui travaillent comme bon leur semble. A cet égard, des habitants des quartiers périphériques se sont rapprochés de notre journal pour interpeller les responsables de la direction des transports afin de mettre fin à ces dépassements inadmissibles. Hadj Tahar, un sexagénaire résidant cité des 1.000 lots nous déclare : ” Dès 16 heures, la ligne numéro 1 cesse ses rotations puisque les bus rejoignent leurs garages ou parkings respectifs en laissant en rade des centaines d’usagers ! Au moment où les salariés, les collégiens, les lycéens, les étudiants et les pères et mères de familles s’apprêtent à réintégrer leur domicile, les minibus sont déjà garés et leurs conducteurs ont cessé leurs rotations ! C’est inconcevable car c’est un service public qui doit obéir pourtant aux clauses des cahiers de charges ! “.
D’autres riverains domiciliés à la nouvelle-ville , aux cités Gahdour, Champ de manœuvre, du 19 juin, des 140 logements, des 1.000 lots, Oued-Maiz, Hadj Embarek, Ain-Defla, Bab Skikda, faubourg de la gare et au centre-ville corroborent les légitimes doléances de leur compagnon. Ali, un retraité du secteur public, visiblement courroucé par ces défaillances, voire inconscience des transporteurs publics, intervient : ” Chaque fin de journée, nous recourons aux taxis et aux clandestins pour rentrer chez nous et nos enfants scolarisés également. Nous déboursons les frais de transport sachant qu’une course est taxée à 150, voire 200 dinars ! Nous sommes de condition modeste et je saisis l’opportunité de votre journal pour lancer un appel pathétique aux autorités locales pour que la ligne numéro 1 reste en service jusqu’à 19 heures et nous osons espérer que notre vœu sera exaucé ! “.