Entre les deux le cœur balance, ne sachant quoi choisir… le fort n’étant pas toujours le plus juste et le juste n’étant presque jamais le plus fort.
A propos de quoi ? A propos de la désormais fameuse “Commission de redressement des entreprises” dont l’existence et les activités ont entraîné ces derniers temps moult polémiques, tout particulièrement dans le milieu des entrepreneurs et dans les réseaux sociaux…..et même dans les arrière-salles des cafés de quartiers. Une Cheffe d’entreprise (aussi, présidente d’association d’entrepreneurs) “affrontant” l’Agence publique de presse ! Un des épisodes le plus médiatisé, et, hélas, le plus exploité par tous ceux, ici et là, qui ne nous “veulent pas du bien”, que l’on soit avec l’ancienne ou pour une nouvelle Algérie.
J’ai lu dans la presse nationale une intéressante contribution d’un spécialiste qui a expliqué, qu’en fait, “la base légale (de l’opération redressement) existe, “qu’elle n’est pas seulement algérienne mais supranationale car tout simplement onusienne”.
En fait, l’Algérie n’a fait que reprendre un procédé américain d’origine, celui du “plaider coupable” (qui consiste à vous faire avouer vos méfaits en vous imposant de payer une amende, sans aller à un procès qui serait plus contraignant). La raison d’Etat, toujours juste et toujours la plus forte prévalant. Bien! Approuvé!
Mais, en fait, à mon très humble avis , le nœud de la problématique (problématique qui n’est pas nouvelle, les années 2000 ayant enfanté mille et un problèmes liés à l’irrespect, presque légalisé, des règles élémentaires du droit économique et commercial, favorisant une corruption internationalisée… et qui, hélas , perdure et ce malgré les sanctions judiciaires qui pleuvent ) est dans la manière de procéder… une manière favorisant – volontairement ou non – la non-transparence des opérations menées.
Une absence qui fait croire et dire n’importe quoi et n’importe comment par n’importe qui. Tout particulièrement, en matière d’analyses des situations, les adeptes du “verre toujours à moitié vide” et des “trains qui n’arrivent pas l’heure”. On a donc eu la réaction publique vigoureuse d’une association d’entrepreneurs, suivie par la réponse , toute aussi “directe” du “berger à la bergère” …suivie par la réaction verbale (téléphonée) et fuitée (?) très (trop!) crue et même choquante de cette dernière, pour que le menu people que nous sommes sache, globalement mais pas dans les détails, de quoi il retournait.Cette habitude de non-transparence, digne d’une techno-bureaucratie obsolète, celle toujours en retard d’une annonce ou d’une information, , hélas encore bien ancrée dans le comportement de certains de nos décideurs et de nos entrepreneurs , ne peut que causer, ici et là, de nombreux dommages ,difficilement rattrapables, à la bonne marche de la “Nouvelle Algérie” que tout le monde appelle de ses vœux.
Par : Belkacem Ahcene Djaballah