Par : Boudiba Yazid
Dans le cadre de la lutte contre la criminalité en tous genres et surtout le trafic de stupéfiants, les éléments de la troisième Sûreté urbaine, relevant de la Sûreté de wilaya de Tébessa, ont démantelé, avant-hier, un réseau de trafiquants de drogue composé de deux individus, âgés de 28 et 60 ans. L’affaire a éclaté lorsque des informations sont parvenues à la police concernant des trafiquants de comprimés de psychotropes qui activaient depuis les tronçons frontaliers jusqu’aux wilayas limitrophes. À cet effet, les éléments de la police ont tendu un guet-apens à ces trafiquants qui étaient à bord de leur véhicule touristique ; ils avaient en leur possession 1.920 comprimés de psychotropes. Les narcotrafiquants ont été présentés par devant la justice qui a ordonné leur détention pour trafic de comprimés de psychotropes. Dans une autre affaire, des informations sont parvenues à la Sûreté de la daïra de Chréa concernant une affaire de vente et d’achat d’une quantité de kif traité où un jeune homme de 32 ans a été arrêté .Cela s’est produit suite à une souricière qui lui a été tendue. Il a été surpris en flagrant délit dans un quartier populaire de Chréra en train de faire une transaction de drogue, durant laquelle 8 morceaux de kif traité ont été saisis ainsi que la somme de 500DA, revenu de la vente de drogue. Suite à cette affaire, l’homme va écoper d’une peine de 3 ans de prison et d’une amende pour trafic de stupéfiant. Par ailleurs, la cinquième Sûreté urbaine a ouvert une enquête sur un détournement de fonds par falsification de documents et utilisation de faux témoignages. Quatre personnes d’une même famille, dont l’âge varie de 37 et 66 ans, ont été inculpées dans cette affaire. La victime de cette escroquerie est la fille d’un moudjahid décédé, elle n’a pas bénéficié de la pension de son père depuis sept ans. Le contrôle des papiers du moudjahid et ceux des ayants droit ont révélé que les actuels bénéficiaires de cette pension sont des faux héritiers. Les quatre escrocs ont été présenté par devant le parquet qui a délivré un billet d’écrou au premier responsable et les trois autres ont bénéficié d’un contrôle judiciaire.