Par : M. A.
La maison de la Presse Tahar Djaout a abrité ce jeudi l’assemblée générale constitutive pour la création du syndicat national des éditeurs de presse et l’élection des 7 membres qui forment son bureau national.
Ainsi, en présence d’un grand nombre d’éditeurs de presse et de représentants de médias locaux, régionaux et nationaux, avec les différents segments du secteur (presse écrite, électronique et audiovisuelle), le bureau national du syndicat a été élu à l’unanimité. Les sept membres du bureau sont issus des éditeurs de presse de l’Est, le centre, l’Ouest et le Sud du pays. M. Riad Houili, directeur de publication d’Akhbar El Watan a été élu secrétaire général, alors que le gérant directeur général de « Le Provincial », M. Chaouki Saadane Mechakra a été élu en qualité de chargé de l’organisation et des finances.
« Nous, éditeurs et représentants des médias, et compte tenu des transformations professionnelles, politiques, économiques et sociales que rencontre l’Algérie, nous désirons participer activement dans l’organisation de la corporation et la défense des intérêts des éditeurs et des organes de presse, tout en garantissant un service public qui préserve le droit des citoyens à une information fiable et professionnelle conformément aux critères de l’éthique et la déontologie professionnelles, sans pour autant négliger son existence, sa continuité et ses intérêts économiques », affirme les initiateurs du syndicat, dans un communiqué de presse.
Dans un précèdent entretien accordé à nos confrères du site d’information arabophone Sabq-Presse, le ministre de la communication et porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer, a salué « l’initiative d’un groupe d’éditeurs presse et de représentants de médias nationaux, régionaux et locaux (presse écrite et électronique), visant à créer un syndicat des éditeurs de presse dans le but d’organiser la profession et de défendre au mieux les intérêts de la corporation ».
Le ministre a, par ailleurs, affirmé que ce groupe pourrait faciliter la création du conseil national de la presse. Celui-ci est la plus haute instance dédiée à la gestion et la régulation du secteur de la presse écrite et électronique. Le syndicat des éditeurs de presse pourrait donc former le noyau dur de ce conseil, qui viendrait remplacer l’« autorité de régulation de la presse écrite », une instance énoncée par le code de l’information en 2012, mais qui n’a jamais été créée sur le terrain. L’amendement du code de l’information devrait ainsi changer le nom de cette instance, sans vraiment changer l’essentiel de ses missions. En outre, le syndicat qui attend l’agrément, compte jouer un rôle actif dans l’organisation de la corporation tout en étant l’un des partenaires incontournables des autorités compétentes en la matière.