Les habitants de l’emblématique cité Seybouse continuent de dénoncer l’absence de certaines infrastructures qui pourraient faciliter leur quotidien de manière plus efficace. En effet, tout comme les habitants du quartier, les chauffeurs de taxi qui desservent ce quartier dénoncent l’absence d’une station de transport. Cette cité, qui abrite une population conséquente, ne compte aucune station de taxi et le transport se fait donc en bord de route à tout va. Même chose pour les bus qui récupèrent et déposent leurs passagers en bord de route au niveau d’une zone établie aléatoirement comme repère.
Cette situation a d’autant plus de mal a passé que la zone qui a été établie comme station de transport de fortune, se trouve entre deux établissements scolaires. Face au trafic quotidien, les parents d’élèves s’inquiètent naturellement du sort de leurs enfants qui empruntent quotidiennement ce chemin dépourvu de sécurité et d’organisation.
A cet effet, les directeurs des deux établissements scolaires en question n’ont pas hésité à saisir la justice pour soulever la question de la sécurité des enfants et le côté illégal de cette station de transport qui ne devrait pas avoir sa place sur cette rue.
Il est à préciser qu’une enveloppe avait été réservé à l’aménagement d’une station de transport au niveau de la cité Seybouse il y a de cela 5 ans. Seulement, ce projet n’a jamais vu le jour.
Même chose pour le marché de proximité promis aux habitants par le précédent wali, et qui n’a, lui aussi, jamais vu le jour. Plus que jamais, les habitants de cette cité se retrouvent isolés alors qu’ils sont au cœur de la commune chef-lieu. Chaque jour, ces derniers doivent se rendre dans des quartiers voisins pour faire leurs courses étant donné que la cité ne compte que des petits commerces de proximité.
De ce fait, l’aménagement d’une station de transport en plus d’un marché de proximité pourraient améliorer le quotidien des habitants des lieux de manière considérable, en plus de réorganiser le secteur. Lorsqu’on voit la disposition prise par la Sûreté de wilaya au niveau des artères de la commune chef-lieu, il convient de reconsidérer la désorganisation qui règne à la cité Seybouse qui demeure l’un des principaux quartiers de la ville en termes de population.
Par : M. L