Ces derniers jours, de vastes opérations de lutte contre l’occupation illicite des trottoirs, rues et artères de la ville d’Annaba, notamment son centre, sont engagées avec célérité. Nombreux sont les commerçants qui continuent à exposer leurs marchandises, empêchant les piétons d’accéder à la voie publique.
Un phénomène qui a pris de l’ampleur au fil du temps alors. Des commerçants indélicats qui, parfois faute d’espaces dans leurs locaux, exposent des marchandises sur les trottoirs, gênant considérablement les piétons. Ces derniers sont souvent obligés d’emprunter la voie réservée aux véhicules avec des risques d’accident encourus. Pourtant, les services de la direction du Commerce, au même titre que les services de sécurité, interviennent régulièrement pour effectuer des saisies ou dresser des procès-verbaux à l’encontre des contrevenants, ainsi que traduire en justice les contrevenants qui sont condamnés à payer des amendes conséquentes.
Une situation a interpelé, encore une fois, les services de la direction du Commerce et de la promotion des exportations de la wilaya d’Annaba qui viennent de prendre des mesures strictes afin de mettre un terme à ces agissements. Selon une source de ladite direction, «ce phénomène de squat des trottoirs a longtemps proliféré. Cela dit, les commerçants, motivés par le gain facile, contribuent à ternir l’image de la ville». Et notre interlocuteur d’ajouter : «Si les commerçants enfreignent la loi, après avoir été avertis, ils feront l’objet de paiement d’amendes». Il faut dire qu’à travers ces mesures dissuasives, cette véritable guerre permettra à la ville des jujubes de récupérer ses trottoirs et de mettre un terme à cet incivisme enlaidissant ses rues. Une simple virée en ville consentira à constater que nombre de commerçants exposent leurs marchandises, notamment les denrées extrêmement sensibles (bouteilles de jus et d’eau minérale, petit-lait en sachet, pains…) sur des pans de trottoirs.
Ces commerçants continuent d’exercer dans l’illicite. Ils squattent les trottoirs et exposent leurs marchandises, créant de multiples désagréments à la circulation piétonne et des automobilistes. Une situation qui s’accentue avec l’arrivée, sur les trottoirs, de commerçants informels qui y érigent des tables de fortune et vendent de tout. Gageons que cette fois-ci, les mesures portent leurs fruits au vu de l’ampleur de ce phénomène. En attendant une prise de conscience généralisée de la part des concernés, les pouvoirs publics ont du pain sur la planche pour venir à bout de cette anarchie qui a trop duré.
A.Ighil