Depuis la mise en place des distributeurs automatiques de billets (DAB) par Algérie Poste, nombre de ces appareils de paiement mentionnent à l’usager qu’ils sont «hors service», comme ceux de la Recette principale (la Grande Poste), rarement fonctionnels qui vous invitent à rebrousser chemin. N’est-ce pas qu’avec un seul distributeur automatique, on supprime au moins deux postes d’agent aux guichets classiques. Un dispositif qui est censé aussi faire gagner du temps.
Mais, le détenteur de la carte magnétique CCP se voit, trop souvent, recourir au système classique en renouant avec le chéquier et faire la queue leu-leu pour retirer son argent au niveau du guichet du bureau de Poste au milieu de la cohue. «Patientez ! Patientez !», ne cesse de répéter le receveur de l’agence. Car, selon lui, «il y a une forte demande et nombre de ses agents sont en congé». Aussi, certains responsables d’autres établissements postaux mettent en avant «la saturation du réseau monétique. Un constat maintes fois relevé au niveau des dizaines de GAB au niveau de la wilaya d’Annaba.
Dans la foulée, il y a lieu de signaler que certains d’entre eux ne remettent pas de tickets, à l’issue d’une transaction effectuée par le client pour la consultation de son solde, d’une opération de retrait, etc… Il va sans dire que, si le préposé chargé de la maintenance omet d’alimenter la machine en support papier, l’équipement électronique, désigné par TPE (Terminal de paiement électronique) ne va pas en fabriquer… Aussi, l’on ne comprend pas la raison de munir de voix off en anglais certains dispositifs, comme celui de la poste Amirouche, apprend-on d’un usager qui affirme que «pour effectuer une opération de retrait, une dame d’un certain âge a dû faire appel à sa voisine».
En clair, voilà un libre-service qui vous fait vite trop souvent déchanter. Il n’est pas superflu également de signaler que les GAB installés au niveau de certaines banques ne sont pas en reste. Ils affichent fréquemment «hors service», ce qui n’est pas sans causer des désagréments à l’usager.
Par : Azzedine Ighil