Les dernières pluies n’ont pas été sans conséquences sur la ville de Souk-Ahras où la circulation routière a été fortement affectée aux heures de pointe durant toute la journée de lundi passé. Passé les grandes averses, les carences de l’aménagement urbain ont été mises à nu par les crues. Des eaux stagnantes dans divers endroits aux carrelages flottants, en passant par l’érosion du sol dans certains axes routiers ou encore les effritements constatés dans quelques endroits, ont été à l’origine de quelques désagréments vécus par la population les dernières 72h.
«Nos pensées vont aussi vers ces êtres vulnérables, à savoir ces malades mentaux qui passent ces longues nuits d’hiver à arpenter les artères de la ville ou ces SDF qui gèrent ces mois de froid au gré de leur santé, fragilisée déjà par la précarité dans laquelle ils vivent (…). Pour tout amateur, des exemples vivants. Il faut voir du côté de la rue des frères Bouras et dans les couloirs des vieilles bâtisses où, hommes et femmes, dorment à la belle étoile”, a déclaré un militant associatif.
La pluie est aussi liée aux menaces d’effondrement des vieilles maisons dans lesquelles vivent encore des dizaines de familles qui attendent impatiemment leur relogement.
A Bir Youcef, Tagtagueya et dans plusieurs constructions vétustes, des assises des immeubles sont fragilisées et des infiltrations des eaux mettent à rude épreuve leurs occupants.
Force est de constater que les services communaux renforcés par ceux de l’ONA (Office National d’Assainissement) ont réussi le pari de lutter contre les points noirs, notamment au niveau du pont de la gare ferroviaire, d’habitude inondable, où leurs efforts ont été couronnés par une fluidité de la circulation routière durant et après l’intempérie.
Un commerçant n’a pas manqué de lancer, à ce titre, un message d’encouragement à leur adresse: «Il faut reconnaître que cette saison a connu le déploiement d’un important dispositif pour éviter, à ce point important de la cité, les désagréments d’antan».
Par : Abderrahmane.D