Des événements non-stop caractérisent depuis peu le secteur de la santé à Souk-Ahras, couronnés ces derniers jours, par des changements record dans des postes de responsabilité du côté de quelques structures importantes. Mesures qui entrent dans le cadre d’un ”mouvement naturel”, estiment certains. Une opinion qui est loin de faire l’unanimité, puisque des voix discordantes résonnent déjà dans les couloirs des structures concernées.
De fait, la directrice de l’hôpital Ibn Rochd, en l’occurence Boutagine Karima, aura à gérer le complexe mère-enfant en remplacement de Kedadcha Bella, appelé à occuper la fonction de directeur de l’EPSP (Etablissement public de santé de proximité) Sédrata.
Chefrour Mohamed, un chef de service de la direction de la Santé et de la Population (DSP) a été placé à la tête de l’hôpital régional Sebti Kaârar. L’ex-directeur d’une structure sanitaire à M’daourouch, M. Rafaâ Nabil, est depuis hier, directeur de l’EPSP-Souk-Ahras, alors que Maouej Mohamed a été affecté, quant à lui, à l’hôpital Ibn-Rochd Souk-Ahras, dans le cadre de ce même mouvement.
Contre toute attente, il a été mis fin aux fonctions du directeur de l’EPH (Etablissement Public Hospitalier) de Taoura, M. Azzouz Hedi Youghourta. Une décision qui n’a pas été du goût de plus d’une centaine de fonctionnaires, de paramédicaux et de médecins signataires d’une pétition dans laquelle ils reconnaissent à ce même directeur un sens aigu de la responsabilité et une gestion au-dessus des reproches. ”Depuis l’an 2019, l’EPH-Taoura a connu une véritable évolution dans la gestion de ses différents services, de l’avis de ces citoyens venus, aujourd’hui, exprimer leur solidarité avec le directeur”, a déclaré un militant associatif, signataire de ladite pétition. Le directeur de l’hôpital régional Kaârar Sebti, M. Ghenai Mohamed Lamine, serait pressenti pour le remplacer.
Par : Abderrahmane.D