Par : Hamid Daoui
En dépit des assurances données par la Sonelgaz, quant aux craintes des coupures de l’électricité pour non payement, les abonnés domestiques à El-Khroub ont continué à s’acquitter de leurs redevances de consommations énergétiques dans de très mauvaises conditions.
Cependant, ces derniers temps cette entreprise publique à caractère industriel et commercial a adopté quelques changements pour le recouvrement de ses créances impayées, dont les montants ne cessent de s’accumuler, mettant l’entreprise dans une situation financière délicate, à en croire ses administrateurs.
Le retour aux menaces de coupures est brandi par des agents de l’entreprise de distribution de l’énergie (EDE-Sonelgaz) à l’égard des nombreux «mauvais payeurs», selon la terminologie employée également par les entreprises et offices publics bailleurs (OPGI) ou fournisseurs de services de la téléphonie-internet (Algérie Télécom) et de l’eau (Saeco).
Récemment, un petit commerçant a reçu la visite des agents de recouvrement des factures impayées durant toute la période de la pandémie du nouveau coronavirus Sars-Cov2 qui continue de muter et de sévir, avec une certaine insouciance de la population qui s’est adaptée à vivre avec ce virus, y compris sans port de masque et encore moins de la distanciation physique.
Face aux menaces de coupures proférées à son domicile à la cité Mustapha Ben Boulaid, pour ne citer que cet exemple utilisé dans d’autres quartiers, cet abonné leur avait rétorqué « qu’il n’avait pas de ressources financières pour honorer ses dettes pour la simple et unique raison qu’il n’a pas travaillé » ! Le comble, ces menaces de coupures interviennent dans un contexte difficile de crise sociale, de pénurie provoquée ou réelle et de cherté de la vie de surcroît, à la veille du mois de grandes consommations, le Ramadhan, au moment où les ménages n’arrivent plus à joindre les deux bouts!