Par : Hamid Daoui
La société de distribution de l’électricité et du gaz, SADEG, persiste dans l’usage « légal » que lui attribue la règlementation à travers son monopole sous l’appellation des « clauses contractuelles abusives » avec ses clients et abonnés.
Ainsi, les nombreux mauvais payeurs, ayant accumulés des factures impayées pour plusieurs raisons, notamment celles liées au respect des mesures barrières exigées par les autorités sanitaires à l’effet d’endiguer la propagation de la pandémie et autres effets collatéraux que celle-ci a provoqué. Elle a également impacté plusieurs secteurs d’activités avec des ouvriers mis au chômage forcé, temporairement et indépendamment de leur volonté ou définitif, lié aux faillites de certaines entreprises, sont sommés de régler leurs factures sous peine de coupures.
Dorénavant, fini les appels à « rester chez soi » lancés par la SADEG afin d’éviter les risques de contagion résultant des rassemblements de citoyens devant ses guichets de payement. Ainsi, des abonnés payent les frais avec ou sans la 4ème vague de la pandémie. Les agents de cette entreprise ou ses sous-traitants privés sont à l’œuvre. Les coupures unilatérales des énergies électrique et gazière ont commencé dans un moment inapproprié pour les ménages qui sont accablés par la flambée des prix qui ne leur permet plus de joindre les deux bouts dans un contexte hivernale.
En revanche, la SADEG se plaint de ses créances non-recouvrées qui se chiffrent en milliards d’impayés auprès de ses abonnés et clients « mauvais payeurs » pour cause de leurs très faibles revenus non revalorisés et, de surcroit gravement rongés par le pouvoir d’achat érodé et l’inflation locale ou importée.
Ainsi, les prix augmentent, y compris ceux de l’énergie mise en cause à travers le monde avec ses répercussions sur les hausses des coûts des produits de large consommation ou non, tandis que les salaires, les retraites et pensions stagnent depuis des années !