Le nouveau responsable de la Sonelgaz qui aura à chapeauter la région d’Ain Beida, Meskiana et Dhalaa, nous a reçus en son bureau où il nous a mis au courant de la situation qui prévaut au sein de ce secteur névralgique et que des programmes sont actuellement élaborés pour pallier à ces manquements, à savoir le manque d’énergie. Ce qui pousse l’entreprise 0 procéder à des délestages, surtout en cas de baisse de tension. Ajouté à cela les créances salées qui se chiffrent à plusieurs dizaines de milliards et qui creusent énormément le budget de fonctionnement, sans omettre de signaler les vols de câbles et autres équipements.
Ce cadre a du pain sur la planche et doit mettre les bouchées doubles pour régler un tant soit peu la situation.
Autre fait saillant, le comportement agressif affiché par le responsable commercial de l’unité d’Ain Beida envers la presse, qui a fait une intrusion dans le bureau du directeur digne d’un film d’action qui dénote le manque de sérieux da la part de ce commis.
Toujours est-il que le nouveau directeur a beaucoup à faire afin de redorer le blason de cette entité, son premier pas a été la programmation de réunions avec tous les P/APC pour répertorier les problèmes d’énergie au sein de leurs communes respectives. Après Rahia, c’est au tour de Meskiana où une l’inspection de visu avec son staff technique à la cité des 50 logements, récemment attribués, mais qui n’a pas de raccordement de gaz, ni d’électricité, où, sur place, la décision est prise en présence de l’adjoint au maire afin d’entamer les travaux de raccordement incessamment.
Par la même occasion, il a sollicité l’attribution des anciens locaux communaux, actuellement inoccupés afin d’y installer une équipe d’intervention, en cas de panne ou de problème liés au gaz naturel et, par la même, éviter toutes sortes de désagréments aux citoyens qui doivent attendre l’équipe d’intervention d’Ain Beida ou du chef-lieu de wilaya.
Toujours est-il qu’à la Sonelgaz, ça commence à bouger positivement, contrairement aux années précédentes où le laxisme et la nonchalance faisaient leur bout de chemin ensemble.
Par : Chebout Hamoudi