Par : Amar Ait Bara
Contrairement à d’autres wilayas, Annaba est en passe de devenir une wilaya qui concentre tout ce qu’on ne doit pas faire et des documents indispensables, tels que les livrets fonciers, sont indisponibles. De nombreux conflits soulevés sont restés lettre morte au niveau des administrations locales et de nombreux cas sont édifiants, dont celui de ces citoyens qui ont hérités d’une parcelle de terrain en 1972 d’une superficie de 725 mètres carré située au quartier de Zaafrania 1, et qui ont découvert avec stupéfaction qu’au niveau du plan d’occupation du sol « POS », ce lot a été classé, à leur insu, en un espace vert, alors que cette mention n’était pas inscrite dans le livret foncier. Probablement ce terrain a été cadastré sous un nom inconnu et les documents n’ont pas été mis à jour par la direction de l’urbanisme et, même le wali de l’époque avait décidé de compenser les héritiers victimes sauf que ce même wali a été promu au rang de ministre et les promesses n’ont pas été tenues, confirme-t-on auprès de ces personnes lésées dans leur droit. Ces mêmes victimes souffrent des lenteurs administratives, en patientant encore et toujours, attendant sans pour autant régler leur problème qui traitent depuis des années. A Annaba, le règlement des litiges du foncier accusent un retard flagrant et ces héritiers attendent un autre lot en échange, pour construire un toit familial. Dans une lettre datée du 21 mai 2017, ces victimes interpellent le wali pour remédier à cette situation tout en lui transmettant un dossier, complet notamment le certificat émanant des services de l’urbanisme qui les a conduits à une impasse. Des situations similaires ont abouti à des crises difficiles à dénouer et de nombreux dossiers sont toujours pendants au niveau de l’administration et parfois traduits par devant le tribunal administratif. Pour porter aux plus hautes instances leurs doléances, ces héritiers ont transmis une seconde lettre au wali d’Annaba, datée du 19 mai 2019 dans laquelle ils expliquent leur situation. Une solution appropriée est attendue, pour apporter un dénouement à cette crise, mais cela ne peut se faire qu’après une initiative des responsables à l’échelle locale. Pour régler ce problème définitivement et mettre fin à la situation déplorable de ces héritiers confrontés à un problème administratif, le soutien indéfectible doit venir des pouvoirs publics en premier lieu et, à leur tête le wali d’Annaba, Djamel Eddine Berrimi, à travers des doléances déposées au niveau du bureau du courrier central de la wilaya.