Par : B. N.
« Notre quartier était déjà dans un état déplorable depuis longtemps, désormais, la situation s’est empiré, les lieux se sont transformé en un immense chantier abandonné, nous avons l’impression de vivre dans une zone de guerre »
C’est en ces termes qu’un habitant du quartier Sidi Rmad, relevant de la commune d’El Hadjar décrit l’état d’abandon général de la cité dans laquelle il réside. Dépourvus de toute sorte de commodités et de moyens assurant une vie digne, les habitants de ladite question ont eu recours à notre rédaction pour que toute la lumière soit faite autour de leur calvaire quotidien.
Selon leurs dires, un projet d’aménagement extérieur au sein du quartier a été confié à une entreprise dans le cadre de l’amélioration urbaine de la commune d’El Hadjar. L’entreprise en question était censée effectuer de multiples travaux bien précis : réaménager les réseaux d’assainissement, la remise en état des routes et des chaussées et l’instauration de l’éclairage public.
Entamés depuis deux mois, les travaux ont soudainement été abandonnés par l’entreprise laissant ainsi le quartier dans état lamentable. « Ils ont effectué un creusement sur tout le tour de la cité pour raccorder les logements au réseau d’assainissement avant d’abandonner le projet. Désormais, nous trouvons une immense difficulté pour se déplacer » explique notre interlocuteur et d’ajouter « les fortes précipitations qu’a connues la ville dernièrement ont empiré la situation, les eaux de pluie ont fait leur œuvre entraînant la boue et les déchets qui ont gravement envahi le quartier ».
Déterminés à avoir des explications quant au non-achèvement des travaux, les habitants ont été notifiés que l’APC d’El Hadjar avait promis à l’entrepreneur de mettre à sa disposition la pompe d’épuisement une fois les travaux du raccordement aux réseaux d’assainissement entamés.
« Il semble que l’APC d’El Hadjar n’a pas exécuté sa part du contrat ce qui a poussé l’entrepreneur à abandonner le projet » explique le résident, soucieux du sort de son quartier, avant d’ajouter que les résidents ont eu recours aux autorités compétentes pour leurs faire part de l’état des lieux mais leurs tentatives sont restées, à leur malheur, sans suite.