Pour combler le vide enregistré au niveau des trois délégations de secteurs 1, 3 et 5, l’édile d’Annaba, avant de partir en vacances, a eu l’attention de désigner 3 remplaçants qui s’acquitteront de cette tache provisoirement afin de gérer les affaires courantes de ces délégations de secteurs. La légalisation de ces décisions d’éviction doit passer inévitablement par la session extraordinaire de l’APC d’Annaba qui aura lieu le mois de septembre prochain, à l’occasion de la rentrée sociale.
Depuis l’éviction de 4 membres de l’Exécutif communal dont les délégués de secteurs 1, 3, 5 et le vice-président de l’environnement par le wali et de 2 démissions, celle du vice-président des travaux communaux et celle du président de la commission de l’environnent, aucun changement n’est intervenu. La situation est restée en statuquo concernant la composante de l’Exécutif communal. Cette situation est synonyme d’une crise que traverse la municipalité suite aux poursuites judicaires lancées à l’encontre du président de la Commune et de plusieurs des élus.
Notons que les membres exécutifs, exclus de la composante, devront réintégrés leurs postes de travail d’origine et ne percevront plus les salaires des postes occupés au sein de la municipalité. Aussi, nous apprenons qu’il a été mis fin au détachement du vice-président des Finances et de l’Administration qui a regagné son poste de travail d’enseignant. De nombreux projets sont bloqués au niveau de la commune dont celui du quartier de la Plaine Ouest, gelé, selon nos sources, pour un problème de travaux publics. Alors que ce même projet a été lancé il y a plus de 3 ans, dont une première partie concernant l’éclairage public avec installation de crosses en LED, a été achevée.
En outre, la seconde partie, concernant les bordures, dont la situation, après la mise à niveau, n’a pas avancé d’un iota. Bien au contraire, ces bordures dégarnies pour être refaites, servent aujourd’hui à des aires de stationnement de véhicules, tout en causant un danger aux automobilistes qui roulent dans les deux sens et garent leurs véhiculent au milieu même de la rue. Et aucun ne dénonce cet abus. Aussi, les passages piétons n’existent plus après ces travaux de réfection. En l’absence des passages de piétons, les habitants courent un réel danger. Ces derniers interpellent le wali d’Annaba, Djamel Eddine Berrimi, pour remédier à cette situation et surtout instruire les responsables concernés pour normaliser la situation lamentable dans laquelle vit les riverains.
Par : Amar Ait Bara