Par : B. N
A en croire les chiffres avancés par les services de la wilaya, on a l’impression que La coquette se transformera prochainement en l’une des meilleures villes touristiques de l’Afrique du Nord. En effet, ces sources ont indiqué que le secteur touristique compte un total de 25 constructions touristiques en cours de réalisations à travers le territoire de la wilaya, avec une capacité d’accueil estimée à 3.848 lits. Ces projets assureront un total de 1.551 postes de travail
Parmi ces projets, un total de 14 constructions a été amorcé dans les cinq zones d’extension touristique que compte la wilaya, tandis que 11 autres projets seraient localisés à l’extérieur de ces zones. Cependant, seulement deux infrastructures hôtelières seront réceptionnées au cours de la prochaine saison estivale dont la capacité d’accueil est à 242 lits, assurant environ 66 postes de travail.
Pour ce qui est des types de projets touristiques, il s’agit essentiellement des infrastructures hôtelières, des résidences, des jardins et des parcs aquatiques, des chalets, des restaurants et des clubs d’équitation. Le terrain réservé pour la création de ces infrastructures à l’intérieur de la zone d’extensions touristiques s’étend sur une superficie de 556 hectares propices à l’aménagement. Il s’agit, pour rappel, de la ZET Oued Boukrat, la cornique de la commune d’Annaba, Sidi Salem à El Bouni, ainsi que la côte de l’Ouest, située dans la commune de Chétaïbi.
Il est certainement vrai que la ville d’Annaba reçoit annuellement des milliers de touristes venant des quatre coins du pays, mais il est important de noter que l’investissement touristique au sein de la wilaya laisse à désirer. Notamment si l’on sait qu’environ 13 projets sont désormais à l’arrêt pour des raisons techniques, 42 permis de construire ont été délivrés sans que les travaux de construction ne soient entamés.
Les réunions tenues par la cellule d’écoute des investisseurs, créée par le chef de l’exécutif de la wilaya, M. Djamel Eddine Berimi, sont toujours en cours en vue de résoudre les problèmes vécus par les investisseurs dans les différents secteurs. Cependant, cela ne semble pas suffisant pour assurer une saison estivale différente des précédentes, compte tenu de la persistance des contraintes bureaucratiques, notamment en ce qui concerne la délivrance des permis de construire. Il s’agit également du manque d’engagement que manifestent certains investisseurs dont les projets trainent en longueur.