Par : Amar Ait Bara
La direction de l’emploi de la wilaya d’Annaba vient de réaliser avec les partenaires sociaux l’insertion de 5.660 jeunes à la faveur des contrats de pré-emploi. Cette initiative louable permettra, un tant soit peu, de résorber le chômage des jeunes diplômés qui attendent des postes d’emploi depuis leurs sorties des universités et des centres de formation depuis belle lurette. Cependant, d’autres jeunes diplômés observent chaque jeudi des sit-in devant le siège de la wilaya pour protester contre ce qu’ils appellent la marginalisation ; eux qui ont travaillé pendant plusieurs années dans les établissements sans être confirmés dans leurs postes d’emploi après avoir acquis une l’expérience dans le domaine du travail. Le nombre de ces nouveaux contrats de pré-emploi, de l’ordre de 5.660, demeure insuffisant et doit être revu à la hausse, vu le nombre de demandeurs d’emplois qui ne cesse d’augmenter d’une année à l’autre.
En effet, des jeunes universitaires et d’autres, issus des écoles et des centres de formation sont inscrits à l’agence de l’emploi, mais attendent toujours leur insertion et leur intégration dans le monde du travail. Il faut dire que des efforts sont enregistrés et le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a lui-même instruit son gouvernement pour relancer les projets créateurs d’emplois pour réduire le taux de chômage en augmentation constante. Maintenait il faut penser à l’intégration des jeunes diplômés, employés dans le cadre de la PID, « prime d’insertion des diplômés », qui ont travaillé dans des entreprises publiques et des administrations pendant deux années. Il existe une autre catégorie qui mérite une attention particulière, c’est celle qui a bénéficié d’une intégration dans le cadre d’un DAIS, « dispositif d’activités d’insertion sociale », qui espère bénéficier de contrats de travail à durée indéterminée, CDI. Ces jeunes, qui ont opté pour ce dispositif, ont travaillés pendant 6 années dans certains secteurs étatiques et entreprises publiques, attendent toujours leur confirmation dans leurs postes d’emploi. Ces jeunes chômeurs ont effectué des déplacements même sur Alger pour porter leurs doléances aux plus hautes instances du pays pour bénéficier de CDI. Ces derniers ont même été reçus au ministère des Affaires sociales, celui de l’emploi ainsi que par des sénateurs et des députés.