Intervenant à la dernière session de l’APW, les élus de la Commission sociale, culturelle, religieuse, des Wakfs et des Affaires religieuses de cette instance ont fait état d’une situation des plus critiques des infrastructures du secteur de la Jeunesse et des Sports dans la wilaya de Jijel. Des infrastructures endommagées dans leur ensemble pour le moins qu’on puisse dire, selon ce qui a été rapporté.
Répartition inadéquate des infrastructures
D’abord, il est fait état d’une distribution déséquilibrée de ces infrastructures sur les communes, dont certaines sont des zones d’ombre à vocation rurale, et d’autres à forte densité de population, qui ne disposent pas de structures relevant de ce secteur.
Cette commission relève, en outre, un nombre insuffisant de ces infrastructures qui ne couvrent pas les besoins du secteur, mentionnant que la plupart des communes s’étendent sur de grandes superficies et disposent d’importants groupements d’habitation. Il est encore relevé que certaines structures ont été réalisées dans des zones isolées sans moyen de transport, à l’image de la piscine de Taher et de la maison de jeune de Chekfa, plaidant pour trouver une solution à cette contrainte.
Manque de commodités
S’ajoute à cela, selon ce qui est rapporté, certains projets du secteur ne disposent pas d’éclairage, concluant que la plupart de ces structures nécessitent une réhabilitation, surtout qu’elles sont confrontées à des infiltrations des eaux de pluie. Ces dernières ont fait l’objet de travaux de réfection, mais les malfaçons les ont plongées dans le même état. Au nombre de 15, les maisons de jeunes, et au-delà de leur état, continuent toutefois d’en attirer de par les activités assurées au niveau de ces structures, même si certaines ne disposent pas d’un encadrement suffisant, selon les remarques soulevées.
Réhabilités les CSP et les centres culturels
A leur tour, les Centres sportifs de proximité (CSP), au nombre de 15, attirent un grand nombre de jeunes, selon ce rapport qui plaide pour la généralisation de ces structures. Les auberges des jeunes, au nombre de 6, ne sont pas en reste des interventions des élus de cette commission qui plaident pour la réhabilitation de celles de Taher et de Texenna.
Dans le volet des centres culturels, un seul est géré par le secteur de la Jeunesse et des Sports. Le reste est abandonné par les communes par manque de moyens financiers, selon les mêmes observations. Pour ce qui est des infrastructures exclusivement sportives, tels les stades, les salles de sport, les piscines, leurs situations sont globalement décrites comme étant mauvaises, en plus ne pouvant couvrir toutes les communes. Selon les remarques soulevées, ces infrastructures nécessitent des interventions pour leur réhabilitation.
Souffrance des piscines semi-olympiques
Toutefois, il est noté la livraison récente d’une piscine semi-olympique à Taher, alors que celle de Jijel se trouve dans un très mauvais état, selon les mêmes notes. A El Milia, le projet de la piscine semi-olympique, dont on prévoit sa livraison à la fin de l’année, est en souffrance depuis une quinzaine d’années. En conclusion du rapport établi, les élus de cette commission plaident pour «remédier à la situation vécue, soit en prenant en charge le traitement des déséquilibres constatés, soit en améliorant l’état de l’existant selon les priorités au niveau de chaque commune».
Par : Amor Z