Par : L.P
Alors que le compteur affiche 180 nouveaux cas de Covid 19 hier, le citoyen Annabi semble apprécier ce chiffre au même titre que le prix de la pomme de terre et son sempiternel yoyo. Un chiffre froid qui ne concerne que ‘’les autres’’, au point d’ignorer les mesures préventives dans sa vie quotidienne. Un laisser-aller et une négligence dont le coût sera, ne plaise à Dieu, très élevé, une fois que les gestionnaires de la pandémie au titre de la santé publique, remettront les chiffres réels de ce fléau. Il est vrai que l’algérien est réduit à un consommateur ‘’avisé’’ de la communication officielle dans sa plus négative forme. En ouvrant les salles de fêtes, les stades, les salles d’ablutions dans les mosquées…les pouvoirs publics ont rendu inaudibles les alertes des spécialistes en médecine qui ne cessent de dénoncer les mesures populistes induites par la période électorale en cours. Sachant que la conjoncture particulière que traverse le pays, fait que la ‘’chose’’ institutionnelle à parachever, prend le dessus sur la santé publique en cette phase d’ascension de la pandémie ; l’on s’est laissé à croire que le bon sens prendrait le dessus chez nos concitoyens. A tort !
Nul besoin de chercher un responsable à cette situation. Tous irresponsables. Que le Mektoub s’exprime, librement.