Par : Adem Allaeddine
L’APC de Constantine est-elle vraiment un mauvais payeur ? Selon une source proche de la SADEG, Société algérienne de distribution de l’électricité et du gaz, la municipalité de Constantine est bel et un bien un mauvais payeur, voire un très mauvais payeur. À contrario d’autres institutions étatiques, à savoir la Gendarmerie nationale, l’Armée et la Police, considérées comme de bons clients, l’APC de Constantine n’arrive toujours à s’acquitter de ses dettes auprès de la Société de distribution de l’électricité et du gaz Est dont le montant est estimé à 547 millions de centimes. Ce chiffre est arrêté au 31 décembre de l’année écoulée. Un autre montant n’est toujours pas payé par l’APC du chef-lieu de wilaya, qui est de l’ordre de 1 milliard 500 millions de centimes. Ce montant est relatif aux travaux, au nombre de 21, réalisés par les équipes de ladite société, et ce, depuis dix ans plus précisément. Toutes les tentatives entreprises par les responsables de la SADEG afin de recouvrer le total de ses créances, estimé à plus de 2 milliards de centimes, se sont soldées, hélas, par une fuite en avant des services de l’APC. Devant cette situation, l’APC de Constantine risque, à défaut de payer ses dettes, d’être plongée, encore une fois, dans le noir. Un scénario que l’on ne souhaite certainement pas. C’est un nouveau dossier, et pas des moindres, qui s’ajoute à d’autres, que le maire de la ville, en l’occurrence Nadjib Arab, est appelé à prendre en charge et à régulariser dans les plus brefs délais. Lui qui a qualifié, lors d’un conseil de wilaya, la gestion de son prédécesseur de catastrophique, n’a pas vraiment beaucoup de choix devant lui pour régler ce problème de dettes. Il paye, ou bien il risque ledit scénario.