Les créances détenues par les clients de l’Unité de Jijel de la Société algérienne de l’électricité et du gaz (Sadeg), filiale de Sonelgaz, ont atteint le montant de 990 millions de dinars, indique la direction de cette société dans un communiqué qui nous est parvenu. Le même texte révèle que la part de la catégorie «ménages» a atteint 450 millions Da, soit un taux de 45,45% de l’ensemble du portefeuille créances.
La Sadeg rappelle que ses services fournissent des facilitations aux clients pour éponger leurs dettes, notamment au niveau des agences ou en utilisant les différents moyen disponibles comme le paiement électronique sur le Net. Le communiqué de la filiale de Sonelgaz ajoute que les créances détenues sur les Collectivités locales sont de 130 millions DA (13,13%), 170 millions DA (17,17%) pour les administrations publiques, 170 autres millions DA pour l’Algérienne des eaux (ADE) et l’Agence nationale des barrages et transferts (Anbt) et 70 millions DA (7,07%) pour le secteur économique.
De ce fait, la Sadeg appelle ses clients à régler leurs factures et régler leur situation vis-à-vis de la société qui, lit-on, «est assujettie à des obligations financières et des investissements avec la nécessité d’assurer un service public à la hauteur des attentes des clients.»
Le poste blindé de Djendjen entrera en service en 2024
Le poste blindé 220/60/30 KV, situé près du port de Djendjen, dans la commune de Taher (wilaya de Jijel), entrera en service en 2024, a indiqué Mourad Adjal, PDG de Sonelgaz, en visite dans la région ce dimanche. Les travaux de ce poste blindé ont atteint un taux d’avancement de 96%. Cet équipement énergétique devrait assurer 85 mégavolt-ampères (MVA) pour la zone portuaire, ainsi que 22 MVA pour la zone extra-portuaire.
L’entrée en service du poste transformateur permettra d’améliorer la qualité de service, ainsi que la disponibilité de l’énergie électrique dans la région. Il y a lieu de rappeler que Mourad Adjal a effectué une visite similaire à Jijel en juillet 2022. Il a, alors, insisté sur le raccordement des zones d’ombre, des exploitations agricoles et des zones industrielles, précisant qu’il s’est déplacé pour résoudre les problèmes qui se posent, et prendre les décisions qui s’imposent. Ce qui semble avoir été traduit sur le terrain avec les investissements qui ont été ou le seront, selon le cas, dégagés jusqu’à l’horizon 2031, et qui totaliseront une enveloppe de 33,66 milliards de dinars.
Par : Fodil S