La prolifération des Subsahariens ne passe pas inaperçue à Tébessa, vu le nombre de cette masse qui ne cesse d’augmenter. Ils sont venus du Niger, Mali, Burkina-Faso et Guinée. Ce sont des adultes, des jeunes, des femmes, des enfants et même des bébés dont leur source de vie est la mendicité. En quête de charité, on les voit partout, devant les mosquées, les supermarchés, aux cimetières et surtout sur les routes où ils s’accrochent aux véhicules et interpellent les automobilistes dans l’espoir de bénéficier de l’aumône.
Ces Subsahariens se sont établis sur la route de Constantine, exactement entre l’université et la gare routière du nord Sans toit, sans abri, ni couvertures, ni matelas, une situation vraiment déplorable surtout en cette période de chaleur où parfois la température atteint les 45°C. Lorsque le soleil est au zénith, ces réfugiés ne trouvent aucune ombre pour se protéger des rayons brûlants du soleil.
Face à cette situation préoccupante et à titre caritative, les Tébessi approvisionnent systématiquement ces réfugiés africainsde l’eau et de denrées alimentaires. Ce qui inquiète le plus, c’est que les jeunes subsahariens se faufilent entre les immeubles des cités alors que d’autres se déplacent pour parcourir des kilomètres et des kilomètres à pied en direction des frontières tunisiennes. Les autorités concernées sont interpellées à trouver une solution idoine à cette situation avant de devenir une crise humanitaire.
Par : Boudiba Yazid