Par : Adem Allaeddine
Les résidents du bidonville de Oued El Had, appelé communément Djaballah, juste derrière la mosquée Omar Ben Abdelaziz, récidivent. Ils ont, encore une fois, barré, tôt hier matin, la route devant les usagers. Ainsi, les fonctionnaires plus particulièrement, devant une situation contraignante, ont été contraints d’emprunter d’autres raccourcis pour se rendre à leurs lieux de travail. D’autres usagers ont dû, tout simplement, renoncer à leur destination initiale. Et peu importe la légitimité de cette action, qui reste certainement à discuter, rien ne pourra justifier cette « prise en otage » de paisibles citoyens dont le seul tort qu’ils se trouvaient, malheureusement, au mauvais moment et au mauvais endroit. Qu’ils revendiquent c’est leur droit, mais pas au détriment d’autrui, affirme ce père de famille, qui n’a pas caché sa colère vis-à-vis de ces barrages à répétition des routes qui pénalisent notamment le citoyen. Et l’on revient, encore une fois, à dire qu’une action de contestation devrait être organisée et suffisamment encadrée. Chose que les résidents dudit bidonville ont manifestement sous-estimé. Tout en revendiquant leurs prétendus droits au logement social, les nouveaux occupants dudit bidonville ont tout simplement « nié » ceux des autres. Les services concernés sont interpellés, pour la énième fois, afin de procéder à l’éradication définitive de ce bidonville érigé, faut-il le souligner, sur un terrain appartenant à l’Etat.