Plusieurs préoccupations et points, qui concernent le secteur du Logement et autres sujets, ont été abordés et soulevés lors d’une réunion de travail qui s’est tenue, hier, entre des représentants de la Ligue des droits de l’Homme et le directeur général de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI). Ces derniers, au cours de ce conclave, ont discuté et approché profondément de nombreux sujets touchant à l’amélioration de la vie des citoyens.
Le point le plus crucial qui a été débattu, concerne le projet de construction de 450 logements sociaux et d’une mosquée au niveau de la cité Seybouse. D’après les déclarations de Djenan Mahmoud, responsable du bureau d’Annaba de la LADH, «un terrain libre pour ce projet existe, avec une superficie de 5,3 hectares, et il est répertorié comme disponible dans le plan d’occupation des sols (POS) approuvé depuis un certain temps déjà. Cependant, le directeur général de l’OPGI d’Annaba a indiqué que la gestion de ce problème relève de la responsabilité de la direction des Equipements publics».
Une autre affaire importante a été évoquée, afférente à la question des locaux commerciaux vacants dans la wilaya d’Annaba. Ces commerces sont devenus des foyers de corruption et de trafic de drogue. Un problème qui concerne l’ensemble de la société et relève de la responsabilité de plusieurs parties, y compris l’OPGI, les habitants, les Forces de Sûreté…, malgré des tentatives antérieures de solution, en obstruant l’entrée de ces locaux par un mur de briques. Les résultats ont été insatisfaisants. Une proposition de les louer à des porteurs de projets dans le cadre de programmes de l’Ansej, l’Angem et d’autres, a également été évoquée, bien que des propositions similaires aient échoué par le passé.
Il a été également évoqué la détérioration des habitations dans la cité 400 Logements, deuxième tranche de Bouzaaroura. Le directeur général s’est engagé à intervenir rapidement sur cette question, en demandant à la Ligue des droits de l’Homme de lui fournir un dossier complet sur ce problème.
D’autres préoccupations ont été abordées, notamment le retard dans la réalisation des projets des 400 et 500 logements à Chaïba, lancés en 2010 et toujours inachevés. Le directeur général a affirmé que ses services travaillaient activement pour achever ces projets, suivant personnellement leur avancement. De plus, des problèmes tels que le besoin de repeindre six tours dans la cité 500 Logements Plaine Ouest ont été évoqués, nécessitant une intervention des autorités compétentes.
Un autre point de discussion a été les logements de type F1 dans plusieurs quartiers, notamment Sidi Salem et El Rym. Le directeur a assuré que toutes les personnes ayant régularisé leur situation ont été relogées.
Cette séance de travail n’a pas suffi à aborder tous les sujets qui devaient être discutés, certains ayant été ajournés en raison de contraintes de temps. Les efforts concertés par les membres de la LADH méritent d’être salués, témoignant de leur engagement continu à résoudre les problèmes qui concernent le citoyen. En outre, le responsable du bureau d’Annaba s’est montré engagé à transmettre pacifiquement les préoccupations des citoyens aux responsables, et a souligné que d’autres points seront discutés lors de réunions futures.
Par : Ikram.S