Au cœur d’une rentrée sociale, que certains prédisaient chaude voire décisive, il se dégage un air de lassitude que renvoie une opinion publique à l’endroit de cette forme de gouvernance de la maison Algérie.
Le citoyen a du mal à percevoir une vie politique dans un pays où, paradoxalement, tout est lié à cette ‘’chose’’. Qu’il s’agisse de sport, de rentrée solaire, du couffin de la ménagère, de marché automobile… tout est sujet à exploitation outrageusement exploitée par des médias mis au pas, ou pas d’ailleurs. La vie syndicale est en panne faute de syndicats et de syndiqués, qui semblent s’être donné le mot d’un malicieux ‘’on ne me la fera plus ‘’.
Le mouvement associatif récemment encore très actif, se meurt et se consacre au caritatif pour subsister. Le seul alibi valable pour exister ‘’officiellement’’ étant la charité, comme de bien entendu, bien ordonnée.
Mais que se passe-t-il donc, pour que le ressenti d’une panne nationale soit aussi prenant et lourd à porter ?
L’activisme du gouvernement, dont le chef brille par une absence et que l’on dit partant, ne convainc plus grand monde et ne ce seront pas les vidéos des walis sur les réseaux sociaux, qui pourront certifier de la bonne santé des institutions du pays.
Le malaise est là, il serait suicidaire de l’ignorer encore une fois.
Par : M.C.