Dans l’effervescence de la résidence universitaire “El Chlef” 2000 lits à Sidi Amar, une atmosphère de mécontentement et de révolte gronde parmi les résidentes. Ces jeunes étudiantes, déterminées et solidaires, ont décidé de passer à l’action pour réclamer des améliorations significatives dans les prestations de services qui leur sont offertes.
Tout a commencé après de nombreuses tentatives de dialogue avec l’administration, restées vaines. Malgré la présentation de rapports détaillés et de données chiffrées mettant en lumière les lacunes et les promesses non tenues, aucun changement concret n’a été observé. C’est dans ce contexte que les résidentes ont décidé de prendre les choses en main.
Un matin, à ladite résidence, un groupe d’étudiantes s’est rassemblé dans la cour, brandissant des pancartes et scandant des slogans pour réclamer justice et équité. Parmi elles, des voix déterminées se sont élevées pour exposer leurs doléances : le maintien du montant des bourses, l’augmentation des rations alimentaires, la qualité médiocre des repas, et l’amélioration générale des conditions de vie dans la résidence.
Les revendications ne se limitent pas seulement aux aspects matériels. Les résidentes exigent également un respect accru de leur dignité et de leurs droits en tant qu’étudiantes. Elles déplorent le manque de considération des personnels de nettoyage, les dysfonctionnements récurrents des équipements, et le laxisme des services techniques.
Pendant des heures, elles ont bravé le soleil et la fatigue, refusant de se taire tant que leurs demandes ne seraient pas entendues. Leur détermination était palpable, leur solidarité inébranlable.
Après une journée de mobilisation, elles ont finalement pris une décision audacieuse. Sans se soucier des formalités habituelles, elles ont investi le restaurant de la résidence, décidées à faire entendre leurs voix de manière symbolique. Là, elles ont partagé un repas, sans tickets, sans contraintes, mais avec un sentiment de victoire et de solidarité retrouvée.
Par : Mahdi AMA